L’Aire Terrestre Educative est intégrée dans le marais de l’Enfer, espace naturel sensible. Les élèves souhaitent découvrir et préserver la biodiversité locale.
Nous sommes 26 élèves de la classe de 6eD du collège Jean Monnet à Saint-Jorioz. Nous sommes motivés pour poursuivre ce projet avec Asters-CEN74, nos professeurs et les partenaires du Marais de l’Enfer.
L’aire terrestre a débuté en 2022 avec la classe de 6eC. Ils ont découvert le site ainsi qu’une partie de la biodiversité végétale, un herbier des arbres et arbustes a été réalisé. L’aire Terrestre fait partie d’un espace naturel sensible : le marais de l’Enfer sur lequel il y a également un Arrêté de Protection du Biotope. Les élèves de 6C ont rencontré les acteurs du marais de l’ Enfer: Gaec du Laudon et le Syndicat Mixte du lac d’Annecy. Ils leur ont expliqué leur rôle dans l’entretien et la gestion du marais. Les élèves ont aussi travaillé sur le thème des déchets et quelques élèves de la classe de 6eC et éco-délégué.e.s ont pu enlever des déchets en fin d’année.
La classe de 6eC a présenté, en fin d’année, leur projet aux CM2 de l’école de Saint-Jorioz.
Cette année, nous élèves de 6eD, poursuivons le projet. Nous avons voté au conseil de la terre pour la pose de pièges photos afin d’identifier la biodiversité animale. Un mois après la pose de deux pièges, nous avons déjà eu la chance de repérer la présence de plusieurs oiseaux forestiers, dont un pic épeiche, et de 2 mammifères: un blaireau et un renard.
Grâce à l’ATE, nous pouvons mieux visualiser les acteurs de la chaîne alimentaire (pic épeiche, bois mort sur pied, galeries des scolytes). Nos observations sont reprises dans nos cours de SVT et toutes les données recueillies seront saisies dans un tableau excel, qui pourra alimenter les bases de données faune du site.
Nous comprenons l’importance des espaces naturels qui constituent des corridors biologiques, lieux de passage (mais aussi de tranquillité) pour la faune, notamment le blaireau et renard, comme nous avons pu le voir sur les pièges photos.
Nous allons aussi identifier les autres animaux grâce à un logiciel de détection (Deepfaune). Un échange avec un scientifique du CNRS est prévu pour comprendre les protocoles de suivi scientifique.
Cette année avec PHENOCLIM nous participons également à un suivi scientifique des stades de végétation du noisetier. Ainsi nous avons découvert les fleurs du noisetier en plein mois de février. Suivre l’évolution des arbres et de la présence de certains animaux au cours des saisons donne du sens. Nous prenons conscience de l’occupation de ce petit territoire.
Nous prévoyons en fin d’année de présenter le projet aux CM2 de deux écoles. C’est même encore mieux d'en parler lors de la journée environnement, qui permettra de faire découvrir le projet à toutes les autres classes du collège et aux CM2 de deux écoles.
Quel est notre projet ?
Nous allons poursuivre le projet en SVT et peut être dans d’autres disciplines, arts plastiques, histoire géo, mathématiques, français…
Les sorties de terrain et conseils de la terre se dérouleront sur nos heures de cours en histoire géo et SVT ( 6 séances avec l’animatrice nature d’ASTER).
Nous envisageons de communiquer sur la biodiversité locale et sur son intérêt : Comment observer la biodiversité et l’apprécier où que l’on soit?
Comment s’éduquer à l’environnement par une approche sensible ?
Peut-être, même nous pourrons agir pour augmenter la biodiversité du site ( creusement d’une mare ).
Grâce aux conseils de la terre, nous déciderons des formes de communication faisables et les plus pertinentes.
Nous avons déjà de nombreuses pistes:
Quels sont nos partenaires ?
Asters, le Conservatoire d’Espace Naturel de Haute-Savoie est notre structure accompagnatrice. Il participe à la connaissance naturaliste et à la gestion du site du Marais de l’Enfer.
Le Conservatoire du Littoral, propriétaire du terrain, est aussi associé à la démarche, de même que le SILA, Syndicat Mixte du Lac d’Annecy, qui mène la gouvernance sur le site.
Un partenaire scientifique, qui pourra partager ses compétences dans le domaine étudié. En 2023-2024, c’est Vincent Miele du CNRS qui viendra présenter son travail autour des pièges photos.
En plus, nous pensons peut-être solliciter d'autres partenaires locaux le Géoparc des Bauges, la mairie de Saint-Jorioz , en fonctions des avancées du projet.
Nous sollicitons l’OFB pour une subvention de 4000 euros pour les deux années .
Nous avons besoin de vous pour :
- financer l’intervention de la structure accompagnatrice. Il s’agit de 6 demi-journées par an et d’une demi-journée pour une présentation aux écoles primaires. Soit environ 3000 euros pour deux ans.
- Achat de matériel de support de communication: panneaux éphémères, impression de livres, de photographies, de matériel pour illustration ( peintures, papier ….). Environ 600 euros,
- Intervenants extérieurs : environ 400 euros.
Nous avons besoin de vous pour poursuivre ce projet de connaissance de notre environnement proche. Il prend vie et s'élabore si immersion sur le terrain et écoute attentive. Grâce à votre soutien, "l'école dehors" se réalise.
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
Les dons effectués au bénéfice d’un projet ouvrent droit à la déduction fiscale à hauteur de 60% du don effectué et de 0,5 % du chiffre d’affaire annuel pour les entreprises et 66% du don effectué, dans la limite de 20% du revenu imposable annuel pour les particuliers éligibles, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Si vous appartenez au même foyer fiscal qu’un élève bénéficiaire d’un projet de sortie avec nuitée, votre don n’ouvre droit à la défiscalisation que s’il s’ajoute à la contribution que vous avez payée par ailleurs pour la participation de votre enfant au projet.