Projet New Zealand pour le lycée Lalande

Un échange avec deux écoles d'Invercargill au sud de l'île sud de Nouvelle Zélande a été mis en place au lycée Lalande à Bourg-en-Bresse avec les deux classes de 1ère Euro. Les 20 élèves Néo-Zélandais viennent 12 jours à Bourg-en-Bresse en avril 2024 et 34 élèves français de 1ère Euro partiront en octobre 2024 en Nouvelle Zélande.

Les élèves ont commencé par créer chacun leur profil. Les profils ont ensuite été échangés pour attribuer un correspondant à chaque élève. A la lecture des profils, nos élèves ont pu se rendre compte à quel point la société néo-zélandaise était multiculturelle en découvrant leurs correspondants aux origines européennes, maoris, africaines, asiatiques… 

Les élèves pourront rentrer en contact dès la rentrée scolaire en Nouvelle Zélande soit le 30 janvier et commencer une correspondance par lettre puis via les réseaux sociaux afin de travailler la compétence écrite. Une présentation des deux écoles a été effectuée grâce à leurs sites internet.

Au mois de janvier et février, les séances de cours sont consacrées à l’étude de la culture, de l’histoire et de la société néo-zélandaises et aboutiront à la lecture d’un discours préparé pour Race Relations Day le 21 mars. Ils seront évalués sur la pertinence des références culturelles, leur engagement personnel dans l’argumentation, la structuration de leur discours et la qualité de la langue (niveau B2 visé). Si nous parvenons à nous arrêter suffisamment longtemps à Auckland, les élèves auront à préparer leur programme de visite touristique en incluant le musée de la guerre.

Une cérémonie de bienvenue est prévue pour accueillir les 20 élèves néo-zélandais ainsi que leurs trois professeures. Un hommage préparé par les élèves sera rendu aux soldats morts pendant les deux guerres mondiales en lien avec ANZAC Day et le statut du Lycée Lalande en tant que Lycée de la Résistance. 

Un travail en DNL histoire leur permettra d’abord de revenir sur l’histoire de la Nouvelle Zélande dans le cadre de l’expansion coloniale britannique puis sa marche vers l’autonomie mais aussi d’approfondir leurs connaissances sur l’implication de la Nouvelle-Zélande dans les conflits mondiaux, notamment lors de la Première Guerre mondiale (Plus de 16 000 morts et 40 000 blessés sur 100 000 soldats engagés dans le conflit). 

Le séjour de notre partenaire en France est centré sur le rôle des soldats néo-zélandais lors des deux guerres mondiales et le devoir de mémoire. A

vant de venir à Bourg-en-Bresse, ils visiteront Le Quesnoy et Arras où beaucoup de leurs soldats sont enterrés. James Hargest, dont une des deux écoles porte le nom, est un héros de guerre et ils se rendront sur sa tombe. Ils seront en France pour ANZAC Day. Au moment du séjour à Bourg-en-Bresse, les élèves néo-zélandais vont passer deux journées au lycée avec leur correspondant pour découvrir le système scolaire français. Le vendredi après-midi avant les vacances, ils participeront au carnaval organisé par les lycéens. Pendant les vacances, ils pourront découvrir la région et son patrimoine avec les familles.

Grâce à cet échange, les élèves français pourront mettre en pratique les compétences orales travaillées en classe. Avec une immersion sur place, ils pourront mieux comprendre la vie quotidienne, l’école et la culture néo-zélandaises. Ils passeront deux semaines dans les familles de leur correspondant. Ils seront scolarisés dans les deux écoles partenaires, assisteront au cours et participeront aux activités. Ils pourront aussi découvrir la culture maori grâce à une sortie organisée par l’école au marae à Bluff. 

Le but est aussi que les élèves français puissent garder contact avec leur correspondant à long terme. Ce pays restant assez méconnu, l’objectif du projet est d’éveiller la curiosité des élèves et d’encourager l’ouverture vers une autre culture ainsi que la culture de la mobilité. 

Un objectif a d’ores et déjà été atteint, celui de fédérer et mobiliser autour d’un projet. Les élèves sont très motivés pour partir en Nouvelle Zélande et l’ambiance de classe a déjà changé. Ils viennent voir les enseignants avec des idées d’actions pour financer leur séjour et trouver des solutions.