Des écoliers de Perpignan mènent l'enquête pour retrouver la trace de Marcel Raynal, un Poilu de la Grande Guerre !
Agés de 9 à 12 ans, nous sommes 45 élèves du quartier du Moyen-Vernet à Perpignan en classe de CM1-CM2.
Nous étudions à l'école Victor-Hugo qui est située au coeur de la Cité Diaz, "en réseau d'éducation prioritaire renforcée" appelé aussi REP+.
Nous sommes heureux et fiers car, cette année, nos deux classes vont mener un grand projet dont beaucoup de monde va parler : il s'appelle "Les petits reporters de l'histoire"...
Grâce à notre maîtresse, Mme Bonmarchand qui a retrouvé un authentique carnet de soldat de la Première Guerre mondiale, nous allons mener une véritable enquête pour retracer le parcours et raconter l'histoire de notre soldat inconnu. On sait juste qu'il s'appelle Marcel Raynal, qu'il est catalan et qu'il est parti, en 1914, vers le Nord, pour faire la guerre.
Dans son carnet, notre poilu tient un journal. Il raconte ses déplacements. Il décrit ce qu'il vit et donne ses impressions sur le front, dans le froid, sous le bruit des bombes et dans les tranchées. Mais comme il a arrêté d'écrire en juin 1915, on ne sait pas ce qu'il est devenu. Est-ce qu'il est mort dans la bataille ?
> A partir de ce carnet, nous allons travailler sur la Première Guerre mondiale en histoire, en géographie, en littérature ou en poésie...
> Nous allons participer à des concours sur le centenaire de cette guerre.
> Nous allons surtout réaliser un grand carnet d'enquête avec nos productions écrites, nos dessins, nos photos et tout le fruit des recherches que nous allons retrouver sur Marcel Raynal.
> Avec l'aide de notre maître, M. Morandi, nous allons aussi écrire des articles qu'on va publier, sous la forme d'une feuilleton, dans "L'Indépendant", le journal d'ici !
> Avec ce projet, nous allons aussi faire plein de sorties :
Nous avons déjà visité une exposition de photos et le monument aux morts Gustave-Violet de Perpignan, pour réfléchir au devoir de mémoire.
Nous devons aussi participer à la cérémonie du 11-Novembre et rencontrer des anciens combattants.
Là-bas, il paraît qu'on verra tout, qu'on pourra porter des uniformes de soldats, voir des fusils, des obus et même marcher dans des tranchées...
Nos enseignants ont programmé notre voyage scolaire la dernière semaine du mois de février. Ils nous ont expliqué qu'on visiterait trois à quatre sites historiques ou mémoriels par jour, pendant trois jours, qu'il devrait faire froid dans la Meuse au mois de février, et qu'on serait fatigués le soir au centre d'hébergement de La Mazurie, où l'on va dormir et manger... Mais nous avons hâte d'y être !
Nous sommes pressés et ravis par l'idée de faire ce long voyage, et, pour la première fois, d'être avec les copains et les copines, loin de la maison !
Nous avons déjà beaucoup travaillé sur le projet, toute l'école est mobilisée. !
De nombreux partenaires, institutionnels ou associatifs, ont été sollicités et ils ont même déjà accepté de nous aider. Mais avec un long trajet en autocar pour relier Perpignan à Verdun, un hébergement adapté aux scolaires dans la Meuse et les nombreuses visites de sites et de musées au programme, ce voyage coûte cher : près de 400 euros par élève !
Grâce à des subventions de la mairie mais aussi d'associations d'anciens combattants, nous avons déjà réussi à réunir la moitié du budget total.
Nos parents veulent aussi s'investir, en vendant des crêpes par exemple, mais nous avons aussi besoin de vous pour concrétiser ce projet !
Dans tous les cas, faire un tel voyage serait une grande première pour l'école de la Cité Diaz et nous souhaitons vivre cette aventure qui s'annonce riche en découvertes et en émotion !
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
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