Un lieu d'accueil pour améliorer les relations entre élèves et prévenir les conflits
Le collège Louis Arbogast de Mutzig est un collège rural qui reçoit 640 élèves et qui souhaite leur permettre de travailler dans une ambiance apaisée et bienveillante. Nous avons également l'ambition de préparer les citoyens de demain, capables d'accepter les différences et de collaborer.
Chaque jour, des surnoms blessants, des moqueries et d'autres comportements peuvent bloquer les élèves dans leurs apprentissages, voire altérer leur santé. Il n'est pas possible de banaliser les remarques inappropriées car elles génèrent un déficit d'estime de soi et peuvent avoir des conséquences graves sur la concentration et le développement de nos élèves. Bien souvent, un entretien, des outils de communication adaptés et un travail sur les compétences humaines et comportementales suffisent à apaiser la situation et à prévenir les conflits. Mme Damoiseau, coach de profession, a pu vérifier le succès de cette approche, lors des journées Non au Harcèlement organisées dans l'établissement. Elle propose d'accueillir en petits groupes les élèves qui souffrent de ces intimidations mais aussi ceux qui ne parviennent pas à établir des relations respectueuses avec les autres et de les former à des compétences qui leur seront utiles tout au long de leur vie personnelle et sociale : ce que le monde de l'entreprise appelle les "soft skills"( les compétences comportementales transversales et humaines : le savoir-être, comme l'intelligence émotionnelle et l'empathie)
Elle pourra également former les élèves Ambassadeurs contre le harcèlement dans le cadre du programme pHARe.
Une boîte aux lettres sera à disposition des élèves : ils pourront y déposer tous les mots blessants, leur ressenti, leurs émotions. Mme Damoiseau les recueillera et les invitera à découvrir des outils pour répondre et s'affirmer à l'occasion de jeux de rôles. Il sera aussi question de développer l'intelligence sociale, apprendre à s'intégrer harmonieusement au sein d'un groupe et d'entretenir un rapport sain à autrui.
L'atelier débutera le 24 janvier, le vendredi, chaque semaine d'ouverture de l'établissement jusqu'au 15 juin.
Aucun financement n'est prévu pour ce type d'atelier : nous avons donc besoin de vos dons pour financer 4 heures d'accueil et de formation par semaine ( 4 groupes de 5 élèves) de janvier à juin ( 19 semaines) soient 3800 euros. Aves 1900 euros, nous pourrons ouvrir l'atelier pour 2 groupes de 5 élèves sur la même période.
Nous espérons que vous serez sensibles à ce projet éducatif qui permet de répondre à la souffrance de certains élèves tout en développant chez eux des capacités qui leur rendront une vie meilleure. Cet atelier permet également de mettre en place une alternative à la réponse répressive face aux élèves intimidateurs qui doivent également apprendre à installer des relations apaisées avec leurs pairs.
Nous vous remercions par avance de votre soutien et nous comptons sur vous pour en parler autour de vous, solliciter vos proches et vos collègues!
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
Les dons effectués au bénéfice d’un projet ouvrent droit à la déduction fiscale à hauteur de 60% du don effectué et de 0,5 % du chiffre d’affaire annuel pour les entreprises et 66% du don effectué, dans la limite de 20% du revenu imposable annuel pour les particuliers éligibles, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Si vous appartenez au même foyer fiscal qu’un élève bénéficiaire d’un projet de sortie avec nuitée, votre don n’ouvre droit à la défiscalisation que s’il s’ajoute à la contribution que vous avez payée par ailleurs pour la participation de votre enfant au projet.
Les élèves de 3ème partent en stage la semaine du 16 janvier : ils ont pour mission de présenter le projet et d'afficher le flyer dans l'entreprise qui les accueille. Alors que nous sommes à plus de 80% de la somme, nous comptons sur eux pour convaincre les professionnels de nous donner le dernier petit coup de pouce qui nous permettra de financer l'atelier!
Les élèves volontaires qui souhaitent participer au projet se sont réunis avec les jeunes en service civique. Ils travaillent sur une affiche pour lutter contre le harcèlement dans le cadre d'un concours. Ils nous ont donné leur point de vue sur l'atelier : "ça permettra aux élèves de se confier" dit Luis. "C'est très difficile de répondre à une moquerie, ajoute Emmy, parce qu'on reste sans réaction." Quand ça se répète, on se sent triste, on se sent seul, rejeté." conclut Cléa.
Ils emmènent des flyers qu'ils vont distribuer chez leurs voisins, dans les commerces, joignez-vous à eux!