S'approprier un espace architectural et paysager par la danse et la photographie
Le lycée Van-Gogh est un lycée polyvalent de 1200 élèves situé à Aubergenville dans le Nord du département des Yvelines, en vallée de la Seine. Entre Les Mureaux et Mantes-la-Jolie, notre lycée, malgré son éloignement des grands lieux de culture parisiens, a toujours réussi à développer une politique culturelle active et diversifiée. Cette année encore deux projets PACTE ont été validés et vont obtenir des financements.
Celui qui nous intéresse est particulièrement ambitieux et original « S’approprier un espace architectural et paysager par la danse et la photographie ». Interdisciplinaire, avec des partenaires extérieurs multiples, il concerne directement des élèves des trois niveaux du lycée ; 2ne – 1ère et Tale et l’ensemble du lycée par la médiation entre pairs.
Ce projet est initié par une professeure d’Histoire Des Arts (HDA) pour répondre aux nouveaux programmes qui nous incitent à mener des projets de partenariat avec des institutions culturelles locales tout en permettant aux élèves de « prendre plaisir » à cet enseignement.
Nous avons donc choisi la Villa Savoye et l’Église Sainte-Thérèse d’Elisabethville, qui ont toutes les deux été réalisées à la même époque. Les objectifs sont multiples : permettre aux élèves de découvrir la richesse de leur patrimoine local, de se l'approprier par une démarche personnelle et sensible.
Ce projet vise à établir un partenariat long avec une structure culturelle locale, ici la Villa Savoye de Poissy réalisée par Le Corbusier.
L'appréhension par les élèves du volume architectural, de son originalité se construit par un travail sur le corps et le mouvement. Les concepts mis en œuvre dans la notion de « promenade architecturale » au cœur de la réflexion et des réalisations de l'architecte -la fluidité de la circulation, l'articulation des volumes ...- seront vécus directement et traduits par les élèves (guidés par une chorégraphe) dans une performance dansée in-situ à l'issue de la démarche.
Cette réflexion architecturale se doublera d'un autre regard : celui de l'artiste-photographe.
Il s'agit cette fois de « donner à voir » l'architecture de lieux en lien avec la Villa Savoye et de confronter ces regards à l'artiste-photographe Lucien Hervé proche de Le Corbusier.
Les élèves sont 17 de Terminale générale, option HDA, 34 de Première générale et 33 de Seconde générale. Ils seront donc plus de quatre-vingts à se vivre l'aventure.
Des élèves devront donc, avec une danseuse, élaborer une chorégraphie visant à mettre en valeur l’espace architectural de la Villa Savoye ; tandis que les autres la donneront à voir par des clichés qu’ils auront réalisés avec un artiste-photographe. Ils feront de même à l’Église Sainte-Thérèse d'Elisabethville.
Le tout doit aboutir à 2 temps forts :
Mme ROY Laurence - Professeur d'Histoire/Géographie et Histoire des Arts référente du projet et une équipe pédagogique composée de professeur(e)s de : Lettres - Anglais - Physique - EPS - Arts Plastiques - Histoire et Géographie.
L’objectif minimum correspond aux frais de déplacement.
Notre lycée est assez éloigné de Poissy et de Paris. Les transports en commun sont peu pratiques car ils alourdissent considérablement le temps de transport ce qui rend a peu près impossible de faire les déplacements sur le temps scolaire (pour Poissy il faut prendre un bus, puis un train, puis un bus soit au minimum 3h A/R). Nous avons prévu 3 visites de la Villa Savoye et un déplacement à Paris (Opéra Garnier) pour que les élèves, assistent à un spectacle chorégraphié et qu'ils analysent le lien danse-architecture dans un décor non-moderne (l'opéra Garnier).
L'objectif maximum correspond aux frais de transport + un nombre optimal d'ateliers pour préparer la performance dansée et l'exposition de photographies.
Nous avons prévu pour deux groupes 5 séances avec la chorégraphe et pour deux autres groupes 6 séances avec l'artiste-photographe. Si nous n’avons pas la totalité de la somme nous devrons supprimer des ateliers et/ou des déplacements.
Seriez-vous prêts à nous aider à financer ce beau rêve d’une rencontre entre des élèves passionnés et des artistes ? Nous comptons sur vous...Merci d’avance !!!
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
Les dons effectués au bénéfice d’un projet ouvrent droit à la déduction fiscale à hauteur de 60% du don effectué et de 0,5 % du chiffre d’affaire annuel pour les entreprises et 66% du don effectué, dans la limite de 20% du revenu imposable annuel pour les particuliers éligibles, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Si vous appartenez au même foyer fiscal qu’un élève bénéficiaire d’un projet de sortie avec nuitée, votre don n’ouvre droit à la défiscalisation que s’il s’ajoute à la contribution que vous avez payée par ailleurs pour la participation de votre enfant au projet.
Le deuxième atelier Danse avec la chorégraphe Kossua a eu lieu au lycée jeudi 30 janvier. Deux heures de création et de travail dans la bonne humeur des élèves (ravis de s'exprimer de cette façon) et de la chorégraphe.
Quelques photos pour illustrer ce moment...
Cette visite fait partie du parcours prévu pour les élèves du PACTE « S’approprier un espace culturel.. ». Jeudi 23 janvier les élèves de 1ère et Tale HIDA, accompagnés d’un guide, du photographe et de leurs enseignants, ont découvert cet édifice original.
Un peu d’histoire : construite en moins d’un an (1927-1928), sous la direction de l’architecte Paul Tournon, l’église est le premier édifice de ce genre à être exécuté entièrement en béton armé et sculpté dans le ciment en prise, un procédé original et tout nouveau inauguré par le sculpteur Carlo Sarrabezolles après avoir été expérimenté par lui à Villemomble.
La façade de l’église témoigne de l’amitié Franco-belge qui fit suite à la 1ère guerre mondiale. Inaugurée le 1er juillet 1928, cette église fut surnommée "la Sainte Chapelle du ciment armé", a-t-on pu écrire à l’époque par allusion à la Sainte Chapelle de Paris.
Malgré le froid les élèves se sont activés et ont découvert l’église. Leur travail de photographie leur a permis de s’approprier l’édifice sous des angles tout à fait inattendus.Voici un aperçu de leur travail.
A bientôt pour la suite de nos visites. Prochain arrêt : la cité Zehrfuss, toujours à Elisabethville.