Un festival de cinéma pour explorer tous les recoins de la mémoire. Programme à découvrir sur le site : www.festival-lespaceduninstant.fr
Le festival L’espace d’un instant est un festival de cinéma. Si
le cinéma fut à ses tout débuts un art forain, c’est en raison sans
doute de sa capacité à susciter la curiosité et l’étonnement, faisant
surgir l’espace d’un instant l’ailleurs, l’autre, l’étranger,
l’insoupçonné. Il s’agit donc d’un art festif et par ailleurs propre à
susciter le désir de découverte, le goût de l’inconnu. Le cinéma ne
saurait renier sa puissance pédagogique ni son pouvoir attractif sans se
dénaturer. Aussi ce festival cherche-t-il à rendre grâce à la richesse
du septième art en conjuguant des visées proprement événementielles et
festives avec des visées pédagogiques.
Imaginé, créé, porté par deux enseignants en poste dans le Val-d'Oise,
bientôt rejoints par un comité pédagogique d'enseignants actifs et
novateurs, le festival de cinéma L'espace d'un instant est une
entreprise à la fois culturelle et pédagogique initiée en 2016. Ayant
reçu cette année le soutien de la Direction des Services Départementaux
de l'Education Nationale du Val-d'Oise, de la Direction Académique aux
actions Artistiques et Culturelles, et du Conseil Départemental du
Val-d'Oise, L'espace d'un instant a pris une ampleur considérable (13
jours de festival sur 6 à 7 sites dans le Val-d'Oise et 3000 à 4000 élèves potentiellement
concernés sur temps scolaire sans compter l'affluence du grand public
sur les temps non scolaires).
Le festival n'implique pas seulement le lycée Jules Verne de Cergy, désigné pour porter le projet et centraliser les fonds, mais bien en droit tous les établissements du second degré des bassins éducatifs de Cergy, Pontoise, Montmorency et Argenteuil (95).
Chaque année, le festival s’empare d’un grand thème de cinéma –
tout à la fois parce que thématique récurrente dans les œuvres et parce
qu’enjeu esthétique de la création cinématographique en tant que telle –
pour l’interroger à travers le plus grand nombre d’approches
culturelles et pédagogiques possibles.
L'objectif est de permettre le croisement des enseignements
disciplinaires les plus variés (scientifiques, littéraires, artistiques,
philosophiques, historiques, juridiques, etc.) afin de comprendre un
objet de cinéma. Le cinéma n'est plus l'illustration d'un propos
disciplinaire mais ce qui rend nécessaire le savoir disciplinaire et
l'utilisation transversale de ces savoirs.
La thématique de cette édition 2017 (après l'espace en 2016) est LA MEMOIRE.
Au cœur de l’événement, une programmation riche, exigeante, la plus
diversifiée possible (fictions et documentaires, films de patrimoine et
plus récents, films confidentiels et blockbusters, films en prise de
vue réelle et animation, longs et courts-métrages, etc.). Ces projections sont la plupart du temps accompagnées d’une rencontre, d’une conférence, d’une analyse, d’un atelier pratique, d'une masterclass, d'une exposition.
Deux films peuvent encore être projetés en diptyque pour une mise en
regard des perspectives. Ainsi gravite autour des films projetés une
kyrielle d’activités scientifiques au sens large (sciences de la nature
et sciences humaines) et artistiques propre à satisfaire les curiosités
ainsi que les exigences d’enseignements disciplinaires les plus variés.
Une installation d'art collaborative ("Listes pour jamais"), un concours vidéo lycéen, un concours de nouvelles pour collégien et lycéen sont organisés.
La programmation complète ainsi que des ressources pédagogiques diverses sont à découvrir sur le site du festival : www.festival-lespaceduninstant.fr
En effet, si le festival est ouvert au grand public, il vise cependant prioritairement les élèves du second degré, mais aussi les étudiants, et sur certaines séances les élèves du premier degré.
• Faire exister et susciter, dans une dynamique festive et exceptionnelle, le désir de la découverte ou de l’exploration – et ce à plusieurs niveaux : découverte et exploration de la thématique, découverte d’un festival de cinéma, investigation scientifique, et enfin rencontre entre les communautés éducatives des territoires concernés et leurs initiatives.
• Offrir des espaces communs et publics pour des activités lycéennes, collégiennes et étudiantes ainsi qu’un aboutissement valorisant pour des pédagogies de projet, le tout autour d’une même thématique. L’objectif est de construire au maximum l’événement grâce à des actions pédagogiques mettant en œuvre les compétences et spécificité de lycéens et étudiants, eu égard à leur formation. Pour exemple, création du logo, de la charte graphique, du site internet et travail à la relation presse par des BTS communication, élaboration des protocoles pour les installations artistiques collaboratives par des élèves en option arts plastiques, webradio thématique animée par des étudiants en BTS SNIR, présentations de films par des lycéens membres des clubs-cinéma de leur établissement, etc. Dans cette optique deux concours sont également proposés (un concours de nouvelles et un concours vidéo - affiches ci-dessous) pour toucher et générer l'envie de s'engager dans des projets créatifs.
• Décloisonner culture et éducation. Cela passe d’abord par le fait d’encourager une mixité des publics (public scolaire et grand public). Il ne s’agit pas de cantonner le public scolaire à des séances qui leur seraient réservées : devenir spectateur, c’est être amené à partager une expérience collective dans un espace commun. Toutes les projections sont donc ouvertes à tous publics dans la limite des places disponibles. L’exploration pourra par exemple se faire en famille, et c’est pour cette raison que le festival se tient pour moitié sur temps scolaire et pour moitié sur des week-ends. Cela passe ensuite par le fait d’amener les élèves à fréquenter les centres culturels, cinémas, médiathèques, centres d’art du territoire où ils vivent. Enfin, afin que l’ensemble des publics ait accès à ces pistes de découverte, il est essentiel de proposer des activités gratuites, ou à prix modique (2,50 euros pour les projections).
De telles conditions tarifaires ont évidemment un coût. Le financement de l'événement ne pouvant se faire sur billetterie - les 2,50 euros des projections en salles sont pour les cinémas partenaires afin qu'ils rentrent dans leurs frais de fonctionnement, - le festival est tributaire d'importantes subventions, notamment du Conseil Régional d'Ile-de-France et du Ministère de la Défense. Or ces deux dernières subventions ne peuvent représenter respectivement que 30% et 20% du budget total. Aussi est-il nécessaire de collecter des fonds par ailleurs. Les établissements scolaires les plus impliqués ont déjà apporté une contribution substantielle (1000 euros, voire 2000 euros). Le mécénat d'entreprises et le financement participatif seront le complément nécessaire pour assurer la tenue voire permettre la tenue en intégralité du festival. Le plafond de 15000 euros assurerait au festival de se dérouler intégralement et sans risque de devoir s'amputer si une des subventions sus-mentionnées venait à être moindre qu'attendue.
La collecte se terminera le jeudi 11 mai 2017 après la première semaine du festival. Cela permettra de toucher et sensibiliser les spectateurs grand public sur les séances de la première semaine, lesquels auront déjà bénéficié de l'offre et des tarifs avantageux et auront pu mesurer par conséquent la pertinence de mettre une telle programmation à portée d'élèves.
La dotation complète permettrait également l'organisation de séances de cinéma en plein air en accès libre et gratuit. Le caractère exceptionnel d'un tel événement a vocation à marquer les esprits et forger une expérience cruciale dans la vie du futur citoyen que l'école entend former.
- partiellement ou totalement les frais de transports des classes d'établissements scolaires valdoisiens vers les cinémas ou centres culturels partenaires
- la prise en charge partielle de la billetterie (dans la mesure où l'organisation incite les enseignants à engager leurs élèves dans un parcours à la journée afin que ces derniers aient embrassé différentes approches sur la mémoire et aient de quoi amorcer une réflexion féconde, les entrées cinéma sont prises en charge financièrement par le festival à compter de la seconde projection de la journée pour un même groupe)
- les frais de réception et les rémunération pour les intervenants.
- les frais matériels pour l'installation collaborative ''Listes pour jamais'' (cliquer ici pour lire le descriptif du protocole)
- si les fonds sont suffisants, une partie ou la totalité des frais engagés pour les séances de cinéma en plein air.
- en cas (très hypothétique) de reliquats sur 2017, ils permettraient d'avancer les frais de communication et d'organisation pour l'édition 2018 consacrée (primeur de l'annonce !) à LA MACHINE.
Le budget ci-dessous est un budget resserré ne permettant pas encore par exemple d'assurer complètement la prise en charge des frais de transports pour les classes. Il ne comporte que les apports en numéraire, c'est-à-dire que n'y figurent ni la valorisation financière des aides en nature et mises à disposition de salles, de matériel, d'intervenants, de conférenciers par les salles partenaires (Antarès, Utopia, Les Toiles, Centre des Arts, Visages du Monde) par les municipalités (Cergy, Vauréal, Enghien, Taverny) ou par les partenaires scientifiques et culturels (ACRIF, Observatoire B2V des mémoires, Ecrans VO) ni la valorisation de l'importante implication bénévole. S'il fallait approximativement chiffrer un tel budget, celui-ci dépasserait les 80000 euros.
Parce que c'est un beau projet dont nous espérons l'enthousiasme contagieux.
Parce que l'école publique est une belle cause et qu'elle doit montrer à chacun qu'elle n'a pas renoncé à son idéal d'exigence et d'excellence pour tous.
Pour que le grand cinéma en salle rencontre son public de demain.
Parce que comprendre la mémoire est un enjeu majeur pour l'homme, tant sur le plan intime que civique, puisque "un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir" (Césaire)
Mail : festivalcine.espace@gmail.com
- Un éditorial de M. Jérôme Panay, cofondateur du festival avec Mme Anastasia Rostan, sur le rapport entre cinéma et mémoire.
- Le classement des films et événements du festival par axes thématiques.
- Des propositions de parcours sur temps scolaire à destination des enseignants.
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
Les dons effectués au bénéfice d’un projet ouvrent droit à la déduction fiscale à hauteur de 60% du don effectué et de 0,5 % du chiffre d’affaire annuel pour les entreprises et 66% du don effectué, dans la limite de 20% du revenu imposable annuel pour les particuliers éligibles, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Si vous appartenez au même foyer fiscal qu’un élève bénéficiaire d’un projet de sortie avec nuitée, votre don n’ouvre droit à la défiscalisation que s’il s’ajoute à la contribution que vous avez payée par ailleurs pour la participation de votre enfant au projet.
Le talent n'attend pas le nombre des années...
Voici les très courts-métrages réalisés ce samedi 6 mai 2017 au cinéma Les Toiles de St Gratien par des enfants ayant presque tous entre 5 et 11 ans sous la houlette bienveillante de Nicolas Bianco-Levrin, réalisateur d'animation.
Un grand bravo à eux pour ces petits morceaux de facétie. Les films réalisés seront projetés le dimanche 21 mai à Visages du monde pour la cérémonie de clôture du festival L'espace d'un instant.
https://www.youtube.com/watch?v=rZ3SpCcUT-w
C'est pour ces rencontres et ces moments d'épanouissement que le festival existe. Longue route aux réalisateurs de demain ou aux simples amateurs éclairés qu'ils seront !
Pour celles et ceux qui voudraient témoigner, symboliquement ou substantiellement, leur soutien au festival, il reste encore trois jours de collecte et le plancher fatidique que nous devons impérativement atteindre n'est plus qu'à 1300 euros. Nous souquons ferme, mais un peu d'air dans les voiles nous permettrait de gagner le large.
Merci par avance à vous.
Sur la Trousse à projet, le festival a rencontré à ce jour 10 très généreux donateurs pour un montant total des dons de 675 euros.
Merci infiniment à tous ceux qui croient à ce point en la valeur voire en la nécessité du festival.
Nous avons par ailleurs obtenu confirmation d'un financement par le Conseil Régional d'Ile-de-France dont le montant reste à établir. La Délégation des Services Départementaux de l'Education Nationale subventionnera également à hauteur de 1000 euros. Concernant les mécénats, la MAIF de Cergy contribuera à hauteur de 500 euros (le festival est par ailleurs en lice pour le prix Edmond Proust du fonds MAIF pour l'Education) et le Crédit Mutuel Enseignant contribuera également pour un montant encore à définir.
En attente d'une confirmation du montant du soutien financier du Ministère de la Défense, un partenariat a d'ores et déjà été noué avec l'ECPAD (anciennement service audiovisuel des armées) notamment pour des interventions et ateliers gratuits dans les lycées avant, pendant ou après le festival sur des questions d'histoire contemporaine à partir des archives de la Défense.
La route est encore longue pour remplir nos objectifs financiers, notamment en ce qui concerne cette campagne de financement participatif, de sorte que toute donation, même de 5 euros, sera une pierre importante dans l'édifice.
A toutes celles et tous ceux qui voudront se constituer donateurs et qui voudront consacrer un peu de leur temps à relayer cette information, nous adressons par avance un immense merci...
Le festival est conçu pour le grand nombre et ne se réalisera que par le grand nombre.