L'AMOENITAS DE LA CAMPANIE ANTIQUE

Trente élèves de 1ère et Terminale découvriront en 2026 la Campanie. Les Terminales ont participé à un voyage à Rome en 2024 et sont devenus spécialistes des fresques peintes de l'Antiquité : ils seront les cicerones des plus jeunes dans les rues des cités au pied du Vésuve. 

Les élèves latinistes de Première et Terminale du lycée Michelet partent en Campanie début février 2026. Ce sera l’occasion pour eux de rechercher in situ les témoignages de ce que l’Antiquité a légué à cette région. Car plusieurs questions les taraudent :

• la Campanie est-elle encore le locus amoenus des anciens ?

• quel spectacle Pline (le savant) pouvait-il donc contempler depuis le cap Misène quand il voulut en octobre 79 s’approcher du Vésuve en éruption ?

• peut-on encore repérer la villa de Vatia, riche retraité auquel Sénèque reprochait de vivre un peu trop caché pour comprendre la vraie valeur de l’otium ?

• quelles questions posait-on à la Sibylle de Cumes ?

• les anciens habitants de Pouzzoles connaissaient-ils déjà le bradyséisme que subit aujourd’hui la zone des Champs phlégréens ?

• quelles traces l’éruption péléenne du Vésuve a-t-elle laissées à Herculanum ?

• pourquoi, au même endroit, a-t-on retrouvé une bibliothèque épicurienne ?

• peut-on parler avec Alain Schnapp de « ruines apprivoisées » pour décrire Pompéi ?

• existe-t-il encore une demeure aussi grande que celle dont Pline était propriétaire en Toscane ?

• pourquoi Paestum semble avoir perdu son nom grec Poseidonia ?

• où Hubert Robert a-t-il posé son chevalet pour réaliser ses dessins préparatoires ?

• quels artistes ont su si bien orchestrer les couleurs de leurs fresques à Oplontis et Stabies ?