Permettez à plus de 200 élèves d'une école des quartiers Nord de Marseille de développer de nouvelles compétences lors d'ateliers culinaires et de produire des supports de recettes variés !
L’école Saint André La Castellane se situe dans un quartier REP+ qui fait partie du plan de rénovation urbaine.
Notre école se situe dans le bassin du collège Henri Barnier qui bénéficie de la mise en place des projets nationaux de cité éducative. Notre école compte actuellement 213 élèves répartis sur 12 classes dont un dispositif ULIS.
L’équipe éducative présente depuis plusieurs années sur l’école constate à ce jour plusieurs problèmes liés à l’alimentation :
• l’augmentation du nombre d’élèves en surpoids
• l’hygiène bucco-dentaire due à une mauvaise alimentation dès leur plus jeune âge
• une mauvaise gestion du budget alimentation dans la famille préférant acheter un paquet de chips plutôt qu’une baguette de pain
• un équilibre alimentaire non respecté, peu varié et non adapté à la saison
• la non connaissance des fruits et légumes
La population de la cité de la Castellane compte, selon un rapport de l’INSEE de 2015, entre 50 et 60 % d’ouvriers et d’employés. Il est également notifié dans ce rapport que 55 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté national.
La population cible de l’école élémentaire de la Castellane est donc très largement concernée par ce constat et ce risque.
Pour notre infirmière de l’éducation nationale qui accueille des enfants dont le surpoids ou l’obésité ne sont pas suivis ce projet cuisine s’intègre parfaitement dans la dynamique de la politique de santé actuelle d'un point de vue sanitaire. En effet, lors des entretiens qu'elle peut réaliser auprès des élèves de cette école il en ressort que la quasi totalité des enfants reçus consomment ces aliments plusieurs fois par jour, tous les jours. Souvent ces produits sont plébiscités par les enfants mais aussi par les parents pour le gain de temps qu’ils peuvent apporter tout en conférant à leurs enfants l’impression d’être comme tout le monde. Ces aliments sont souvent malheureusement plus chers et bien moins meilleurs en terme de qualité nutritive.
En passant par ces ateliers cuisine les élèves pourraient découvrir de nouveaux aliments, se familiariser avec des produits simples. Cela pourrait avoir un impact sur leur consommation, sur leur propre comportement alimentaire.
Il est évident que les parents doivent être associés à ce projet afin de pouvoir modifier les comportements de chacun.
Ce projet est ambitieux certes mais il s’inscrit dans une problématique actuelle et est en harmonie avec les décisions de santé nationale.
Manger s’inscrit dans la satisfaction des besoins de Virginia Henderson : se nourrir qui est un besoin physiologique, se socialiser et se faire plaisir !
Acte social et culturel, l’alimentation est au croisement d’enjeux multiples en santé, d’environnement et de
citoyenneté et fait l’objet d’une attention renforcée par les politiques publiques.
En effet si l’éducation à l’environnement et au goût relève en premier lieu de la famille, elle se développe
également à travers les différents milieux de vie de l’enfant, à l’École bien sûr mais également dans le secteur
des loisirs et des sports. L’école a là tout son rôle à jouer : par l’acquisition de compétences et connaissances
dans le domaine de l’alimentation, l’élève devient apte à faire des choix alimentaires pour sa santé, pour
l’environnement, tout en mettant à distance les messages publicitaires et, in fine, d’exercer un esprit critique
éclairé et plus tard sa citoyenneté.
L’école ne doit pas seulement transmettre des connaissances mais favoriser des expériences et des pratiques
permettant aux élèves de se repérer, de donner du sens, de verbaliser, conceptualiser à partir d’un vécu
commun.
Les ateliers culinaires ont pour objectif de développer chez l’enfant sa capacité à goûter les aliments en ouvrant
tous ses sens. En verbalisant ses sensations alimentaires et en argumentant ses choix, l’élève développe
notamment des compétences langagières qui participent à la prise de confiance en soi et à la communication.
L’enjeu de ces ateliers est à la fois :
- alimentaire car en découvrant le plaisir de jouer avec ses sens, certaines néophobies alimentaires peuvent être
levées ;
- nutritionnel , car le goût est une porte d’entrée intéressante pour parler aussi des choix des aliments, de
l’équilibre alimentaire ;
- pédagogique car engager une discussion sur l’aliment dégusté permet d’aborder l’alimentation de manière
globale depuis son origine géographie et son processus de production jusqu’au moment de sa dégustation en
passant par les processus de transformation et de distribution des denrées ;
- social car les ateliers des Classes du goût sont collectifs et collaboratifs. Ils permettent d’améliorer la relation de
l’enfant à lui-même et aux autres.
Nous avons
L'objectif minimum de 2500 € nous permettra - de financer la totalité des interventions de la Cheffe Déborah Cuffaro - d'acheter les denrées nécessaires à la réalisation des recettes et le matériel indispensable au bon fonctionnement des ateliersMerci infiniment pour votre générosité qui permettra à des enfants de quartiers défavorisés d'éveiller leur sens et d'être fiers de ce qu'ils font !
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
Les dons effectués au bénéfice d’un projet ouvrent droit à la déduction fiscale à hauteur de 60% du don effectué et de 0,5 % du chiffre d’affaire annuel pour les entreprises et 66% du don effectué, dans la limite de 20% du revenu imposable annuel pour les particuliers éligibles, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Si vous appartenez au même foyer fiscal qu’un élève bénéficiaire d’un projet de sortie avec nuitée, votre don n’ouvre droit à la défiscalisation que s’il s’ajoute à la contribution que vous avez payée par ailleurs pour la participation de votre enfant au projet.