Voyage Pologne

Nous sommes situés à Gien dans l'est du Loiret, le lycée accueille 700 élèves. Les élèves se déplacent peu car la commune est entourée d'une zone rurale n'offrant pas de transport en commun. Le projet est travaillé avec les classes de bac pro accompagnement soins et services à la personne, car il présente des visites historiques et des visites de structures médicales.

36 élèves de bac pro accompagnement soins et services à la personne et des CAP Accompagnent au grand âge.

Lien avec le projet d’établissement : sécuriser et consolider les parcours des apprenants (approfondir les parcours culturels et citoyen de l’élève)

Objectifs pédagogiques :

-Étudier des lieux marquants de la seconde guerre mondiale pour renforcer la compréhension des événements historiques à l’aide d’un questionnaire et de la visite du CERCIL à Orléans.

-Comprendre l’importance de la préservation des lieux de mémoire avec les visites du camp d’Auschwitz-Birkenau et du quartier juif de Cracovie.

-Prendre conscience de la nécessité de continuer à transmettre cet épisode tragique de l’histoire de l’humanité.

-Encourager la prise de notes, l’observation et la restitution écrite ou orale des visites en réalisant des podcasts sur certain point du voyage.

-Enrichir son parcours professionnel avec la rencontre et la visite de différents lieux d’accueil de la personne âgée et en situation de handicap.

Le projet comporte une phase de travail en classe avec une sensibilisation à travers des extraits de films : le Pianiste, le Tatoueur d’Auschwitz et lecture et étude de la Vague de Todd Strasser et  visite du musée CERCIL (mémorial des enfants du Vel d’Hiv d’Orléans).

Se rendre en Pologne afin de mieux appréhender la SHOAH comme événement n’ayant pas d’équivalent dans l’histoire. Visites de la vieille ville de Cracovie, du quartier juif de Cracovie(Kazimierz), le mémorial d'Auschwitz Birkenau.

De fait, l’emploi inconsidéré par certaines personnes de termes comme « génocide » « holocauste »et les comparaisons inopportunes et instrumentalisés de ces mêmes termes nous ont incités à organiser ce voyage au cœur de ce que fut la « solution finale ». Ainsi que nos élèves comprennent en situation le caractère unique et quasi indicible de ce projet et pour qu’ils puissent secondairement comprendre la force de la phrase d’A.Camus « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde ».