Aire Terrestre Educative Lacapelle-Marival

Le projet réunit une classe de sixième et une classe de quatrième autour de la création d’une Aire Terrestre Éducative. L’établissement est engagé dans une démarche E3D (École/Établissement en démarche de Développement Durable), ce qui garantit un cadre pédagogique cohérent et durable pour ce projet.

Au sein du collège, le Club Jardin, animé par des membres de l'équipe éducative et le référent EDD, sensibilise déjà les élèves aux pratiques de jardinage, à la biodiversité et à la responsabilité environnementale. Ce club constitue un socle d’expérimentation et de motivation pour impliquer et transmettre les savoirs à tous les élèves des classes concernées pour une gestion concrète et efficace de l’aire éducative.

Le partenariat avec l’association Les Jardins d’Aynac est central : elle apporte son expérience en coordination de projets, en pédagogie de terrain et en animation d’actions concrètes, permettant de structurer et d’accompagner efficacement la mise en œuvre du projet. Ensemble, l’école et l’association travaillent en étroite collaboration pour que les élèves deviennent acteurs de leur environnement, tout en développant leur autonomie, leur sens des responsabilités et leur esprit citoyen.

Ce projet se distingue donc par sa dimension participative, citoyenne et écologique, en lien direct avec les programmes scolaires et la dynamique E3D de l’établissement

Notre projet vise à créer une Aire Terrestre Éducative (ATE) entièrement choisie, gérée et animée par les élèves du collège de Lacapelle-Marival, en partenariat avec l’association Les Jardins d’Aynac. L’objectif est de développer leur autonomie, leur esprit citoyen et leur lien au territoire, tout en découvrant concrètement la biodiversité et les pratiques de gestion durable.

Octobre – Exploration des sites : les élèves observent différents terrains autour du collège (parcelle du collège, friche voisine, zone humide proche), réalisent des relevés et participent à des discussions collectives pour comparer les potentiels sites.

Novembre – Conseil des élèves : première réunion officielle avec les éco-délégués et représentants de classes pour débattre et voter le site retenu. Les élèves deviennent ainsi pleinement acteurs de la décision.

Décembre – Diagnostic participatif : inventaires faune et flore, cartographie simple, collecte d’informations en lien avec des associations naturalistes et partenaires locaux. Les élèves acquièrent des compétences scientifiques et découvrent le patrimoine naturel et culturel de leur territoire.

Janvier – Élaboration de la charte de l’ATE : rédaction par les élèves des règles de gestion et d’usage, validée en conseil et communiquée à toute la communauté éducative. Cette étape leur permet de comprendre la responsabilité collective et la gouvernance démocratique.

Février – Plan d’actions annuel : définition collective des activités pour l’année (plantations, suivis scientifiques, aménagements pédagogiques, actions de sensibilisation). Les élèves apprennent à planifier, organiser et coopérer.

Mars à juin – Mise en œuvre : chantiers collectifs sur le site, ateliers interdisciplinaires intégrés aux cours (SVT, géographie, arts, français, EMC), suivi écologique, productions artistiques et culturelles. Les apprentissages sont concrets et motivants.

Mai – Conseil intermédiaire : bilan partiel du projet, ajustements éventuels et intégration de nouvelles idées proposées par les élèves, renforçant leur sentiment d’implication et de responsabilité.

Juin – Restitution publique : présentation des résultats aux familles, partenaires et élus sous forme d’exposition, sortie guidée ou support numérique, valorisant le travail accompli.

Année suivante – Pérennisation : transmission du projet aux nouvelles classes via tutorat entre élèves et rédaction d’un rapport annuel présenté en conseil, garantissant la continuité et la durabilité du projet.

Grâce à cette démarche, les élèves apprennent à coopérer, à observer, à réfléchir et à agir concrètement pour la protection de la biodiversité, tout en tissant des liens avec la communauté éducative et les partenaires locaux. Ce projet dépasse l’école et devient une expérience humaine et citoyenne forte, qui laisse une trace durable dans le collège et le territoire.

Cette année, l’association Les Jardins d’Aynac nous aide à réaliser le projet.
Son rôle est essentiel car elle apporte son expertise en pédagogie de terrain, en animation de projets participatifs et en coordination des activités, ainsi que le temps et les moyens nécessaires pour accompagner les élèves dans toutes les étapes de l’aire éducative.

Tandis que nous, en tant qu’enseignants du collège de Lacapelle-Marival, apportons le cadre pédagogique, l’accompagnement quotidien des élèves et l’intégration du projet dans les programmes officiels et la dynamique E3D de l’établissement.

Nous allons travailler en binôme – école et association – au service des élèves, afin de leur permettre de devenir pleinement acteurs de leur aire éducative.

En plus, nous pensons peut-être solliciter, selon les besoins et l’avancée du projet, des partenaires tels que les gestionnaires d’espaces naturels sensibles, la Région Occitanie ou encore la Communauté de communes du Grand-Figeac, pour enrichir le projet par des compétences techniques, un appui logistique ou des interventions spécialisées.