Accompagner 20 élèves de CM1 CM2 à révéler le potentiel de la forêt environnante!
Nous sommes les élèves de la classe de CM1 CM2 de la Chapelle devant Bruyères dans les Vosges. Nous sommes 20 citoyens en devenir qui cherchent à profiter des ressources qui nous entourent pour mieux appréhender le monde dans lequel nous allons nous épanouir. Nous sommes impatients de débuter ce projet, qui fait suite pour la moitié de la classe à l’inauguration d’une forêt pédagogique juste à côté de l’école l’année passée. Nous sommes une classe rattachée à un RPI avec les villages voisins et nous avons la chance d’avoir une commune possédant des territoires très intéressants et une municipalité prête à nous suivre dans ce projet.
Nous sommes engagés dans un projet pour protéger la biodiversité autour de notre école : nous débutons une aire terrestre éducative. C'est un petit bout de territoire que nous apprenons à observer, connaître, aimer et protéger avec l'aide de La Nature s’imprime. Notre projet va durer toute l'année scolaire, il va consister en plusieurs étapes :
Septembre:
Découverte du concept d’ATE et rencontre enseignante-référente
Déposer le dossier en ligne
Octobre:
Repérage des lieux et préparation des premières séances d’explorations
Novembre:
Premier conseil de la terre : représentation initiale, brainstorming, explication projet + repérage des lieux (faunes, flore…)
Faire le point sur les observations et la direction souhaitée par les élèves pour déterminer leur zone d’exploration
Création des carnets nature
Décembre:
Focus sur le lieu choisi, approfondissement du lieu choisi et mise en place des idées des élèves
Repas en forêt
Travail sur la carte sur secteur où se trouve l'ATE
Janvier:
Focus sur l'historique des lieux
Février:
Focus sur le lieu choisi, approfondissement
Adaptations physiologiques du vivant avec l’hiver
Repas en foret
Mars:
Approfondissement de la rénovation de la ruine et plantation de quelques arbres en parallèle du projet des élèves
Avril:
Commencer à préparation la restitution
Mai:
Focus sur le lieu choisi, approfondissement et bioconstruction de la ruine
Juin:
Finalisation du projet et restitution des actions menées au cours de la première année (avec les élus et les parents d’élèves)
-> Les bénéfices du projet pour les élèves:
Ce projet d’aire terrestre éducative permet aux élèves de s’engager pleinement dans une démarche concrète et responsabilisante.
Sur le plan scolaire :
• Ils développent des compétences scientifiques : observer, identifier des espèces, comprendre les interactions entre le vivant et son environnement, tenir un carnet de terrain.
• Ils acquièrent des notions d’histoire et de géographie locales, en lien avec l’évolution du territoire et son usage par les habitants.
• Ils s’exercent à la lecture et l’écriture à travers la production de comptes rendus, d’affiches ou de présentations orales.
• Ils mobilisent les mathématiques pour mesurer, comparer, classer ou représenter leurs données.
• Ils pratiquent une démarche de projet complète (observer, proposer, planifier, réaliser, restituer), transférable dans d’autres apprentissages.
Sur le plan humain :
• Les élèves apprennent à coopérer, à écouter les idées des autres et à prendre des décisions collectives lors du « conseil de la terre ».
• Ils développent le sens des responsabilités en étant les gardiens d’un espace naturel qui dépend de leur attention et de leurs choix.
• Ils renforcent leur lien avec la nature : connaître un lieu, le comprendre et y vivre des expériences sensorielles (repas en forêt, explorations).
• Ils construisent une citoyenneté active en participant à la protection de la biodiversité et en transmettant leurs actions à la communauté (parents, élus, autres classes).
• Enfin, ce projet nourrit leur estime de soi : chacun peut contribuer, proposer et voir ses idées se concrétiser dans un projet collectif valorisant.
Cette année, La Nature s’imprime nous aide à réaliser ce projet.
La mise en place d’une aire terrestre éducative bénéficie pleinement de l’expertise d’une intervenante extérieure spécialisée dans l’éducation à l’environnement et au développement durable.
• Un apport d’expertise scientifique et technique : grâce à ses connaissances précises sur la biodiversité, les écosystèmes et les pratiques de bioconstruction, l’éducatrice apporte un regard expert qui enrichit les observations des élèves et garantit la qualité scientifique du projet.
• Une ouverture culturelle et citoyenne : ayant voyagé dans différents pays, elle peut partager des exemples concrets et variés de pratiques écologiques et de modes de vie durables. Cette ouverture au monde nourrit la curiosité des élèves et élargit leur horizon au-delà de leur territoire proche.
• Un modèle inspirant : son parcours personnel et ses engagements incarnent des valeurs fortes (respect de l’environnement, solidarité, créativité). Cela donne aux élèves des repères et suscite une motivation à s’impliquer à leur tour.
• Un accompagnement méthodologique : l’éducatrice propose des activités adaptées à l’âge des élèves, favorisant la démarche de projet (observer, questionner, expérimenter, restituer). Elle aide aussi à structurer le travail collectif (conseil de la terre, suivi des observations, carnet nature).
• Une expertise en bioconstruction : ses connaissances pratiques en construction écologique offrent une dimension originale et concrète au projet, en reliant directement la préservation de la nature à des gestes constructifs et durables.
En somme, faire appel à cette éducatrice permet d’enrichir le projet d’une dimension à la fois scientifique, culturelle et humaine, tout en donnant aux élèves l’occasion d’apprendre auprès d’une personne passionnée et engagée, porteuse d’expériences inspirantes.
Tandis que moi - nous, en tant qu'enseignante, je peux apporter :
• un ancrage dans les apprentissages scolaires : je veille à ce que les activités menées dans l’aire terrestre éducative soient en cohérence avec les programmes de CM1-CM2. Les observations, comptes rendus, débats et restitutions deviennent des supports concrets pour travailler les sciences, le français, les mathématiques, l’histoire-géographie et l’EMC.
• une continuité et un suivi : en tant qu’enseignante, j’assure la régularité du projet sur l’ensemble de l’année scolaire. Entre les interventions extérieures, je relance les observations, exploite les données recueillies et intègre les découvertes dans la progression de la classe.
• un lien éducatif et pédagogique : je connais mes élèves et leurs besoins, ce qui me permet d’adapter les activités, de différencier les tâches et de valoriser chacun dans le projet. J’accompagne aussi les élèves dans l’expression de leurs idées et la gestion collective lors du « conseil de la terre ».
• le développement de compétences transversales : j’aide les élèves à structurer leurs connaissances, à organiser leurs carnets de terrain, à mettre en mots leurs découvertes, à préparer la restitution finale. Le projet devient une occasion de travailler aussi bien l’oral, l’écrit, que la coopération et l’esprit critique.
• un lien avec la communauté éducative : je fais le pont entre l’éducatrice, les parents, les élus et l’école. Je valorise le projet dans l’établissement et m’assure qu’il soit partagé et compris par tous les partenaires.
En résumé, mon rôle est de donner une dimension scolaire, structurée et durable au projet, afin qu’il ne soit pas seulement une expérience ponctuelle mais bien un levier d’apprentissages et de formation citoyenne pour les élèves.
Nous allons travailler en binôme au service des élèves.
En plus, nous pensons peut-être réussir à rattacher ce projet à une autre demande de projet en cours, plutôt artistique faisant appel à un céramiste.
Avec cela, nous prévoyons :
• 20 interventions réparties sur 2 ans de La nature s’imprime : 6 000€ (300€x20)
• Plusieurs potentielles interventions d’un céramiste : subventionnées par un autre projet
• L’intervention de Mr Durrmann : 0€
• Des achats de matériel pour réaliser les actions décidées par les élèves, ou pour du petit matériel de découverte du milieu naturel : 500€
• Des frais liés au financement d’un panneau pédagogique : 500€
Nous sollicitons une subvention de 5000 euros de l’OFB pour deux ans.
Nous avons déjà sollicité la subvention Ter’o pour financer 1 000€. Nous comptons donc sur les dons et les sponsors des entreprises locales pour financer les 1 000€ restants.
Nous vous remercions pour l'engouement que vous pourriez avoir à l'égard de notre projet.
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
Les dons effectués au bénéfice d’un projet ouvrent droit à la déduction fiscale à hauteur de 60% du don effectué et de 0,5 % du chiffre d’affaire annuel pour les entreprises et 66% du don effectué, dans la limite de 20% du revenu imposable annuel pour les particuliers éligibles, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Si vous appartenez au même foyer fiscal qu’un élève bénéficiaire d’un projet de sortie avec nuitée, votre don n’ouvre droit à la défiscalisation que s’il s’ajoute à la contribution que vous avez payée par ailleurs pour la participation de votre enfant au projet.