Aire Terrestre Educative de Chauray

Nous sommes 24 élèves de CE2 de l’école Saint Exupéry de Chauray, dans les Deux-Sèvres. Notre enseignante s’appelle Anne-Sophie ARRIVÉ. Nous pratiquons l’École-Dehors et souhaitons poursuivre et compléter cette expérience en nous impliquant dans une Aire Terrestre Éducative dans notre commune.

Cette Aire Terrestre Éducative (ATE) est un petit espace proche de l’école qui va permettre aux élèves chauraisiens d’explorer, de connaître, d’observer et de comprendre les enjeux de la biodiversité de leur territoire en guidant leurs apprentissages.

Notre projet va durer toute l’année scolaire et va permettre l’étude de plusieurs domaines à partir du recueil de questionnements des élèves, acteurs centraux du projet d’ATE.

Ce sont les élèves, acteurs du projet, qui collectivement décideront des différentes étapes.

En septembre-octobre : présentation du projet aux élèves en parallèle de la mise en place d’un créneau hebdomadaire d’École Dehors.

En novembre-décembre : Découverte de trois terrains proches de l ‘école, avec des animations sensorielles menées par Louise Martin du CPIE de Gâtine Poitevine afin de sentir, toucher, reconnaître, apprendre à vivre dans et avec la nature. Ancrage dans le projet : réfléchir/s'interroger sur la définition de la nature (seul, en binôme, en groupe), les menaces qu'elle subit dans l'objectif de poursuivre l'étude de la biodiversité sur le terrain pour préserver et protéger certaines espèces végétales et animales présentes dans notre espace.

Mise en place de Conseils de la Terre coopératifs en classe (EMC)

En janvier-février : Recueil des questionnements des élèves pour savoir ce qu'ils veulent étudier, en particulier, en respectant les saisons : végétation, animaux, relations entre les espèces, champignons…

En mars-avril : Recensement et étude de la biodiversité propre à notre ATE.

- étude de la haie : ses différents étages et son utilité

- étude de la faune et de la flore pour apprendre à les reconnaître, à identifier les besoins de certaines espèces pour les préserver et les protéger.

En mai-juin : poursuite de l'étude de la biodiversité ; partage de nos données avec d’autres classes de l’école, avec les parents d’élèves, avec les élus municipaux et les référents aux Espaces verts de la commune.

Juillet : mise en place de sensibilisation à la préservation du terrain auprès des élèves de l’école, des familles, des habitants de la commune et inauguration, en collaboration avec la municipalité, d'une plaque explicative du projet d'ATE.

Cette année, le CPIE de Gâtine poitevine, nous aide à réaliser le projet.

Son rôle est important. La présence de Louise Martin, éducatrice à l'environnement, qui sera avec la classe environ une fois par mois, permet au projet d'amener les questionnements, de mettre en place la pédagogie de projet, d'apporter des réponses spécifiques et de sensibiliser au respect de l'environnement, de la nature pour une réelle prise de conscience.

En tant qu'enseignante, je préparerai avec Louise Martin, les séances sur le terrain. Pendant les séances de Classe Dehors et aussi en classe, je complèterai les questionnements, en pratiquant la démarche d’investigation. Nous réactiverons les observations et les connaissances rencontrées sur le terrain afin de maintenir la dynamique du projet en faisant acquérir des connaissances solides aux élèves dans le domaine de l’éducation à l'environnement et au développement durable et aussi dans les autres domaines du socle commun. Il sera effectivement indispensable de mobiliser le domaine de la lecture pour alimenter nos connaissances, de l’écrit pour noter l’évolution de nos observations, présenter nos actions, le domaine mathématiques afin de compter, mesurer, comparer nos observations. Le domaine artistique sera sans cesse abordé afin de permettre aux élèves d’exprimer leurs ressentis.

Ainsi, je compte solliciter Emmanuelle Tchoukriel, illustratrice niortaise, afin d’initier les élèves aux techniques du dessin d’observation et à l’aquarelle.

En parallèle, deux séances avec Loïc Nau, animateur nature aux Grimpereaux de l’Hermitain, nous permettraient d’aborder différemment notre rencontre avec le monde végétal.

D'autres structures pourraient être sollicitées, selon l’évolution du projet et le budget.