Une imprimante 3D pour un projet unique en France dans une école élémentaire !! Partons sur Mars ensemble puis dirigeons nous vers l'action citoyenne en faveur du handicap !
Une imprimante 3D pour un projet ambitieux.
Une première en France : une classe d’école élémentaire se lance dans un projet complet et transdisciplinaire sur l’impression 3D. Ils vont assembler eux-mêmes un prototype d’imprimante né pour eux dans un fablab éducatif et à terme destiné aux écoles et structures associatives sensibles à la démarche de projet de jeunes élèves !
Ce projet a reçu le premier prix école-collègue de la fondation la main à la pâte sous l’égide de l’académie des sciences pour la première expérience menée en 2017. http://www.fondation-lamap.org. Il vient également de recevoir le prix du public participant sur le thème "sciences appliquées" au 10ème forum des enseignants innovants, mis en place par le Café pédagogique. http://www.enseignants-innovants-2017.net/index.php
Derrière ce projet, il y a une volonté d’interroger la place de l’impression 3D comme nouvelle corde à l’arc de l’enseignant pour ouvrir sa classe à des univers transversaux, transdisciplinaires et motivants. Un outil nouveau mais porteur pour entrainer les élèves dans une démarche de projet, au bénéfice des apprentissages fondamentaux et de la réussite scolaire.
Mais pour cela il faut des projets innovants, des classes qui expérimentent et partagent leur expérience de terrain au bénéfice du plus grand nombre.
C’est cela que vous pouvez soutenir ici.
Pour 2018, nous avons besoin de vous pour aller plus loin dans cette réflexion pédagogique autour de la place de la 3D à l’école, intégrant notamment les mathématiques, les arts et les sciences.
Le besoin que nous avons est à la hauteur du projet développé cette année dans la classe : nous réalisons une maquette en impression 3D d’une future base spatiale sur Mars avec le soutien de spécialistes (Jean-François Clervoy astronaute de l’ESA, Claudie Haigneré astronaute de l’ESA, Roland Lehoucq astrophysicien du CEA, Jean-Michel Martinuzzi de la direction de la communication du CNES, Pierre Brulhet architecte spécialisé dans le design spatial, etc.) pour aider les élèves à affiner leur cahier des charges et répondre à leurs nombreuses questions.
Notre imprimante prototype a déjà permis de réaliser de petites pièces, mais pour les grandes pièces, comme pour de futurs objets à vocation pédagogique, il nous faut absolument un équipement à la hauteur dans le champ de l'impression 3D !!
Si l'équipement de la classe parvient à se faire, l'ambition pour 2019 est de développer des projets transversaux entre la 3D et la sensibilisation à la différence et au handicap au sein d'une démarche active. Il s'agit notamment de participer à la réalisation d'appareil d'assistance comme les mains du réseau d'e-nable, de collaborer avec le réseau The Human Kit avec une réelle implication des élèves dans la créations d'objets utiles, idem avec le Kerlab, fablab intégré au Centre Mutualiste de Rééducation et Réadaptation Fonctionnelles de KERPAPE de Ploemeur.
Aujourd’hui l’impression 3D investit et modifie les habitudes de consommation.
Et demain, elle se prépare déjà à pouvoir imprimer « de la glace » sur les futurs habitats destinés à Mars pour les protéger des rayons cosmiques.
La "Ice House" a remporté le premier prix du "3D printed habitat challenge", organisé par la NASA (Crédit : NASA).
Permettre à l’enfant de questionner le monde qui l’entoure :
Les imprimantes 3D offrent un potentiel de création immense au service des apprentissages. Elles permettent d’entrer dans certains apprentissages par des objets réels et manipulables, imaginés et créés en classe par les élèves eux-mêmes (outils mathématiques pour aider des élèves en difficulté et où la manipulation reste indispensable en numération, calcul, perception de l’espace, miniatures d’œuvres d’art, éléments anatomiques, pièces de jeux à réparer…).
CF ANNEXE 01
Sensibiliser et préparer graduellement les élèves au monde d’aujourd’hui :
S'engager dans une démarche de projet en classe en cohérence avec les nouveaux programmes soutenant la transdisciplinarité :
A la suite des phases de sensibilisation sur le sujet les années passées, c’est durant l’année scolaire 2016/2017 qu’il y a eu la volonté de se lancer dans un projet plus ambitieux sur plusieurs années. Nous souhaitons collaborer à la réflexion de la véritable place que la technologie 3D pourrait prendre à l’école élémentaire, au même titre que peut l’être à présent l’ordinateur ou l’écran interactif ou même la programmation, en pleine expansion.
Cette volonté d’intégrer la 3D à une véritable méthodologie de projet fut motivée par le résultat d'un travail engagé un an plus tôt avec un partenaire associatif, le plascilab de l'association planète sciences. Nous avons travaillé à l'élaboration d'un prototype d'une imprimante 3D fiable, mais la plus simple possible, qu'une classe serait en mesure d'assembler, à l'aide d'outils pédagogiques. Nous avons donc construit, avec la classe, une démarche de réalisation technologique adaptée à celle-ci.
Il s‘agissait d’intégrer la 3D dans la cadre d’une construction technologique collective pour répondre à un besoin préalablement exprimé en classe. Les élèves de CM1 se sont donc lancés l’année dernière dans un vaste projet croisant les mathématiques, les arts plastiques et la technologie. Ce projet repose à la base sur une simple problématique classique déclenchée à la rentrée scolaire : il nous manquait des jeux d’échecs pour jouer à plusieurs en classe : et bien pourquoi ne pas les réaliser nous-mêmes ?
CF ANNEXE 02
L’impression des pièces et l'expérimentation, que ce travail a induit, ont ensuite laissé entrevoir tout le potentiel de créativité que les élèves pouvaient engager sur la même base initiale de modélisation de formes mathématiques élémentaires.
Désireux de creuser un peu plus cette année certains aspects, la question environnementale, l’expérimentation dans les phases de modélisation, ou encore l’ouverture à des partenaires professionnels, le projet est évidemment reconduit en 2018.
Mais cette année un univers tout à fait différent est au cœur du projet : la conquête spatiale.
Cette nouvelle problématique est née en début d’année nous conduisant à un objectif : réaliser la maquette d’une base spatiale habitée pour Mars, mais pas « farfelue » comme disent mes élèves, « une base que les scientifiques trouveront juste !…. »
Si l'équipement de la classe parvient à se faire, l'ambition pour 2019 est de développer des projets transversaux entre la 3D et la sensibilisation à la différence et au handicap au sein d'une démarche active (participer à la réalisation d'appareil d'assistance comme les mains du réseau d'e-nable).
Pour découvrir tout le détail de ce premier projet - Pour suivre l'actualité du projet mené cette année :
Site du projet : http://spiderwan.free.fr/proje...
Pour suivre le projet, retrouvez nous dans le fil d’actualités et n’hésitez pas à laisser des commentaires.
compte twitter du projet @wanerspid
Notre démarche en vidéo :
L'école et les partenaires locaux classiques nous aident déjà à financer le matériel du projet de cette année, le déplacement pour aller chercher notre prix "la main à la pâte", ou encore montrer le projet au village des sciences 2017 et 2018. Le projet a cependant besoin de partenaires extérieurs supplémentaires.
Pour une approche expérimentale et pour répondre à la qualité des conceptions numériques que les élèves sont capables d'élaborer, une classe a besoin, au minimum de 2 à 3 imprimantes performantes professionnelles.
Nous cherchons donc à court terme, à équiper notre classe du matériel nécessaire pour mener à bien ce projet jusqu'au bout, mais nous cherchons surtout à long terme, à avoir les moyens de poursuivre la réflexion, autour de la place de cette nouvelle technologie de plus en plus accessible. Étant la première classe à faire assembler un prototype d'imprimante 3D aux élèves d’école élémentaire, aidez-nous à rester une classe-pilote sur le terrain pour contribuer à la diffusion de ces pratiques et à faciliter avec d’autres collègues, la démocratisation accélérée de l'accès pour tous à ces outils fondamentaux.
La connaissance ne suffit pas. La vraie compréhension vient de la mise en pratique.
Seymour Papert
Une imprimante, destinée à une classe l’utilisant dans le cadre d’une pédagogie de projet, doit répondre à des exigences particulières. Elle doit être fiable, rapide, assez grande mais pas seulement
CF ANNEXE 03
OBJECTIF MINIMUM : 1 065 €
Nous pourrons alors équiper notre classe d'une imprimante 3D moyenne gamme (900€) et de ses consommables (100 €) pour imprimer notre base spatiale mais également pérenniser notre démarche. Cela inclut également les frais de fonctionnement de la plateforme.
Si nous n'atteignons pas cet objectif, le projet se finalisera avec l’imprimante prototypée fabriquée par les élèves. Mais elle est lente et il sera difficile d'envisager d'aller au bout de l'approche expérimentale souhaitée. La finesse et la qualité des objets seront susceptibles d'être moindres, les élèves seront invités à ne pas modéliser tous les détails souhaités.
OBJECTIF OPTIMUM : 3 195 €
Nous pourrons acquérir une imprimante conforme aux exigences ciblées (2 600 €) et ses consommables (200€). Une partie des fonds récoltés nous aidera à la valorisation notre projet en intervenant à un évènement (village des sciences ou maker faire).
Merci à ceux qui contribueront, par leur soutien à ce projet, à alimenter les initiatives menées pour une démocratisation des technologies, des outils innovants pour en faire rapidement de véritables outils pédagogiques au service des apprentissages, de la créativité et de la construction de citoyens responsables.
Merci à ceux qui seront séduits par ce projet original et permettront peut-être à un élève de trouver sa vocation future.
L’aboutissement de ce projet facilitera sa diffusion au plus grand nombre et contribuera à alimenter la réflexion et les outils destinés aux enseignants et éducateurs, au service de la réussite des élèves.
Sachez que si vous le souhaitez et si vous êtes éligible à la déduction fiscale, vous pourrez pour ce projet faire la demande d'un reçu fiscal pour don à l'issue de la collecte !!
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
Les dons effectués au bénéfice d’un projet ouvrent droit à la déduction fiscale à hauteur de 60% du don effectué et de 0,5 % du chiffre d’affaire annuel pour les entreprises et 66% du don effectué, dans la limite de 20% du revenu imposable annuel pour les particuliers éligibles, dans le cadre de la réglementation en vigueur.
Si vous appartenez au même foyer fiscal qu’un élève bénéficiaire d’un projet de sortie avec nuitée, votre don n’ouvre droit à la défiscalisation que s’il s’ajoute à la contribution que vous avez payée par ailleurs pour la participation de votre enfant au projet.
Voilà ce soir minuit, ce crowdfunding est terminé.
Merci infiniment pour votre soutien. on n’a certes pas atteint l’objectif optimal, mais en arrivant à la moitié, il rend tout de même le projet très viable.
Je vais faire évoluer mes ambitions, mais pas les objectifs.
À défaut d’acheter une méga imprimante, les fonds vont tout de même assurer un équipement pertinent, car il va me permettre d’équiper, de renouveler ou de réparer des pièces de machines que des sociétés partenaires me proposent de me donner s'ajoutant à du matos perso ajouté. À suivre donc.
Bon, pas toujours facile, car il y une question de compatibilité technologique, de compétence et de temps lourd à passer sur cette question technique, mais je vais y arriver ! grâce à vous.
Les prix et la présence du projet sur de gros événements institutionnels ont amélioré sa visibilité. Cela conduit à des propositions d’articles de presse papier ou internet (libération internet récemment) et donc cela doit m’aider à très vite utiliser cette visibilité média (bon dans des cercles assez spécialisés) pour relancer des partenaires mécènes professionnels.Vos dons ont fortement accompagné la construction de la crédibilité du projet.
Taper dans google « impression 3D école élémentaire » , dès la première page plusieurs références à côté de poids lourds donc c’est bien pour la suite, mais il ne faut pas baisser les efforts.
Les contreparties vont se construire pour vous les envoyer avec grands plaisirs dès que possible, mais les fins de période sont assez chargées en général :)soyez patients.
Merci encore
Je vais continuer à utiliser cette plateforme pour vous transmettre l'actualité du projet, puis nous rebasculerons sans doute à un moment vers le site initial du projet.
Erwan
Bonjour,
Alors, pourquoi monter nos modules en pâtes à modeler avant de les numériser :
C’est donc une étape qui replonge et invite à se questionner pour faciliter la phase numérique et impression.
Pour aider les élèves à se souvenir des étapes, de la cohérence et donc de la globalité d'un gros projet transdisciplinaire qui s'étale sur l'année :
Lui dédier un cabinet de curiosité !
Un temps fort de ce projet est la phase de réalisation d'un objet technologique. Les compétences en jeu ici autour de la méthodologie de projet, du vocabulaire spécifique, sont intégrées à une démarche active unique encore dans le domaine de la 3D pour une école élémentaire.
Pour comprendre et avoir une maîtrise réelle de l'imprimante et du matériel que vous allez j'espère, pouvoir apporter à la classe par ce projet de financement collaboratif, rien de tel que d'en fabriquer une avant, certes rudimentaire, mais fonctionnelle donc parfaite sur le plan pédagogique !!
ce projet innovant et unique encore nécessite beaucoup de préparation pour assurer une autonomie maximale des élèves dans sa construction :
Préparation des découpes au laser des matériaux à assembler avec précision.
Préparation des pièces mécaniques.
Préparation de l'électronique et des connectiques à anticiper pour permettre ensuite aux élèves d'être le plus autonomes possible :
Plus de 90 soudures à faire à la main avant pour impliquer et faciliter ensuite la pose des connectiques par les élèves eux-mêmes, car c'est une nouvelle version améliorée du prototype l'imprimante que les élèves vont monter cette année. Il faut savoir tout faire pour être instit :) .....
Cette machine fonctionnera et la 3D n'aura plus de secret pour les élèves, les libérant techniquement pour envisager des projets innovants plus tard et avoir une pleine compréhension du fonctionnement de l'imprimante pro qu'ils utiliseront pour mettre en vie leur projet de base spatiale cette année ...
Le maitre aussi a fait des devoirs.
Avec la préparation de la classe, plusieurs choses concernant le projet dont :
Comme promis carte et mappemonde de Mars pour apprendre à voir la différence entre ces deux représentations géographiques. Il faudra y localiser notre site d’atterrissage.
Mais aussi préparation de découpes au laser de pièces de bois pour laisser parler la créativité en volume et aborder de façon différente l'élaboration de polygones plus complexes.
Mais derrière tout cela : apprendre à faire ensemble et apprendre le collage fin et précis !! On va en avoir besoin !
En cette fin de période, les entretiens avec les spécialistes sont achevés. Ces rencontres passionnantes furent assez uniques pour un projet de classe.
L'ensemble du travail de prises de notes, d'écrits corrigés, triés, classés, compilés avec les données du padlet, des cartes mentales actualisées....
Lui même associé à une recherche d'images sur internet avec leurs références....
... ont commencé à donner vie à une première maquette de notre cahier des charges.
Il va nous permettre de nous replonger plus facilement dans toutes les connaissances que nous avons été en mesure de retenir et de comprendre et qui vont influencer nos créations finales.
Quelques élèves ont de leur propre initiatives commencé à exprimer leurs idées, soit par le dessin par un agencement de leur station avec des pièces de bois, soit enfin en utilisant le crayon 3D. Ces premiers échanges promettent des débats intéressants à la rentrée.
Crayon 3D : un module sur pied, et une entrée de sas.
Modules avec sas et dispositif de gonflage au dessus ...
Nouveaux dessins à partir d'un brainstorming de ce que nous avons retenus ...
En fin de période, des temps libres permettent d'appréhender certaines activités en autonomie qui entretiennent la capacité ...
de passer de la 2D à la 3D et inversement.
de visualiser en 3D.
Au bénéfice de la modélisation numérique ensuite.
Timour O., journaliste à France Bleu Armorique est passé nous voir lors d'un de nos derniers entretiens, vous avez loupé ça ?
Heureusement il reste les podcasts :
découvrez les fichiers sons sur la page principale du site
http://spiderwan.free.fr/proje...
Bein oui, le présentateur n'a pas jugé bon de préciser que le projet avait besoin d'un coup de pouce ...
Je fait le tour des informations que les élèves ont relevées et triées à partir de nos entretiens en visioconférence. Nous sommes bien sûr préoccupés par le choix de l'implantation de notre station sur Mars. Je viens de retrouver sur les notes de mes élèves (moi je ne prends pas de notes) le nom d'un site qu'un planétologue nous avait suggéré. Vous découvrirez plus tard les nombreuses raisons qui pourraient justifier ce choix.
Cette endroit pourrait être Mawrth Valley.
C'est un grand chenal d’écoulement (600 km de long et 2 km de large).
Vous voulez y aller ?
Et si l'imprimante 3D était aussi un bel outil de sensibilisation à la différence, au respect, à l'altruisme.
Notre projet de base spatiale montre l'étendu des possibles, si ce soutien participatif abouti, nous pourrions envisager de développer des projets ayant une dimension sociale, et solidaire plus grande.
Je vous livre quelques pistes qui me trottent dans la tête depuis longtemps :
Certes l'imprimante prototype que les élèves vont monter permettra de réfléchir à des projets associés qui plongeront les élèves dans la modélisation d'objets fonctionnelles, comme des objets manipulables pour soutenir les apprentissages.
Mais avec une imprimante plus performante, j'aimerai travailler à la place qu'une classe élémentaire pourrait prendre dans des dispositifs comme
ou
Je cherche à évaluer très sérieusement ces pistes de travail pour la suite dans l'éventualité que ce financement coopératif aboutisse, car les exigences de qualité d'impression sont légitimement plus grandes, mais là on pourra assurer.
Si cette idée vous séduit comme moi, soutenez- nous, diffusez !!!!!
Dès l’origine du projet, nous n’avons qu’un Leitmotiv :
Nous voulons faire la maquette d’une station spatiale qui ne soit pas farfelue, mais juste aux yeux des scientifiques !
Il nous faut donc recueillir des données scientifiques. On aurait pu se contenter de l’internet, à des bouquins et ressources papiers rassemblées … et ainsi se confronter à nos premières représentations accouchées sur le papier sous la forme de croquis légendés. Mais l’occasion fut trop belle de ne pas essayer aussi de nourrir leur esprit critique. Ainsi pour corroborer une information, il faut en plus d’en identifier la source, faire l’effort de la croiser avec d’autres sources, mais aussi d’aller soit même là où l’information sera scientifiquement fiable, en allant nous adresser directement à des spécialistes.
Se confronter à ces spécialistes, c’est aussi oser parler, oser poser des questions, oser aller au-devant de personnes ressources, c’est aussi apprendre à écouter, à se concentrer sur une écoute, apprendre en extraire une information et apprendre à prendre des notes (seul, à deux…). Et ce n’est vraiment pas facile du tout !!!
Prendre son courage à deux mains pour s'adresser à un adulte et par n'importe lequel en plus, sélectionner les questions et recueillir son témoignage sont des exercices très riches, très encourageants et très motivants.
En général l'émotion est telle que les autres élèves de la classe se chargent eux d'essayer de saisir les informations comprises, de les prendre en notes. À une classe entière, le recueil global des informations est important et cette compétence très complexe de pouvoir finalement prendre des notes, augmente au fur et à mesure des échanges.
Se confronter à ces spécialistes, c’est donc oser parler, oser poser des questions, oser aller au-devant de personnes ressources, c’est aussi apprendre à écouter, à se concentrer sur une écoute, apprendre en extraire une information et apprendre à prendre des notes (seul, à deux…). Et ce n’est vraiment pas facile du tout !!!
Au départ, de nombreux scientifiques furent identifiés au fur et à mesure de nos découvertes sur le net.
Nous n'avions rien à perdre à les contacter et à leur présenter notre démarche.
Et là incroyable, une très grande majorité d'entre eux nous répondent favorablement ! cela est une marque de prise au sérieux et d'encouragement qui n'a pas de prix pour les élèves !
Chaque élève va même pouvoir à tour de rôle se prêter au jeu de l'interview. La richesse et la diversité de nos interlocuteurs nous permettent de croiser des points de vue de différents spécialistes, chacun nous ouvre une nouvelle perspective, un angle de vue propre à son expérience personnelle et professionnelle.
Durant ces seuls mois de janvier et de février, nous avons eu le grand honneur de recevoir Des gens incroyables d’une gentillesse et d’une disponibilité très précieuse.
Un immense merci à eux !
Et ce n’est pas fini
Les arts visuels ne sont pas en reste et ils accompagnent le projet pour diverses raisons :
Actuellement, nous fonctionnons sur un système de travail au plan, où les élèves évoluent à leur rythme et en choisissant la ou les propositions plastiques de leur choix. Certaines sont très cadrées, d’autres laissent plus libre cours à leur imagination. La confrontation à des fiches techniques (utiles pour la suite) de façon autonome est ici privilégiée. Nous avons tout de même essayé de nous répartir des choses différentes à faire pour générer pour la suite des tutorats croisés.
Ce billet va s'enrichir durant le projet pour vous faire découvrir ce qui aura pu être réalisé, car ce n'est pas fini ....
Cette aventure engage l’usage des compétences en mathématiques à différents stades du projet.
Dès l’émergence de la problématique, nous manipulions les grands nombres et abordions la notion de proportionnalité avec les cm2 pour réaliser une maquette du système solaire.
La géométrie s’invite pour travailler sur les solides, leurs patrons.
Les premières modélisations 3D justement basées sur ces solides élémentaires, utilisent le langage des mathématiques. La question des unités de mesure va progressivement être remise sur le tapis, car une fois les modules de la maquette modélisés, il nous faudra évaluer leur taille, leurs proportions ... Il faudra se mettre d’accord sur les mesures de certains endroits précis, par exemple : les ouvertures des modules spatiaux qui devront correspondre à celles des sas pour que les éléments une fois imprimés puissent se connecter proprement ….
Les élèves sont aussi confrontés à des chiffres, des fractions, des pourcentages, des unités variées dans les données scientifiques recueillies sur internet, sur des documents papier et bien sûr lors de nos échanges par visioconférence avec des scientifiques, et ce n’est pas fini ....