Tandem entre Ordan Larroque et les peuples racines de Colombie

Nous sommes une petite école de 3 classes de la maternelle au Cm2 dans un petit village du Gers, soucieux de la préservation de la biodiverrité.

Nous vous présentons un projet unique alliant

sciences, respect de la nature et échanges interculturels : 

"Un futur en faveur de la nature,

entre Ordan Larroque et le peuple racine Kogi". 

Grâce à un partenariat avec l'association Tchendukua*,

ce projet a pour objectif de sensibiliser les élèves aux enjeux environnementaux à travers un voyage au cœur de la nature,

tout en favorisant le ré-ensauvagement d'espaces

en Colombie et à Ordan Larroque.

Objectifs du projet :

• Ouverture sur le monde, Éducation au sensible et au développement durable par l'expérimentation de l'école du dehors :
  

Les enfants découvriront une manière de vivre en harmonie avec la nature grâce aux interventions de l'association Tchendukua à l'école avec Lise Fabbro.

Il s'agit d'un échange culturel par la découverte de peuples autochtones de la Sierra Nevada de Santa Marta, en Colombie, de leur mode de vie, leur vision du monde.

Inspirés par ce dialogue, les enfants apprendront à observer et à étudier, et seront amenés à vivre et faire vivre un espace naturel à proximité de l'école.

Le but est de sensibiliser les élèves aux enjeux environnementaux et de les inciter à observer et protéger la nature locale, en expérimentant des apprentissages en dehors de la salle de classe.

(Si les peuples autochtones ne représentent que 5% de la population mondiale, ils gèrent près de 25% de la surface terrestre où se concentrent 80% de la biodiversité.)

Parmi ces sociétés, les Kogis, Arhuacos, Wiwas et Kankuamos, descendants des Tayronas, une des plus grandes sociétés précolombiennes du continent sud-américain à l’image des Incas, des Mayas ou des Aztèques, se considèrent les gardiens

de la « Mère Terre » et jouent un rôle essentiel dans la protection de la biodiversité et des écosystèmes.

Leurs savoirs ancestraux ont été reconnus patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en 2022.

• Préservation de la biodiversité :
• Ce projet implique l'aménagement par les enfants de l'école d'une parcelle proche de l'école afin de réintroduire un espace naturel préservé ainsi que l'achat et la restitution d'un hectare de terre en Colombie, en faveur du peuple kogi, pour permettre à la population de se réapproprier son territoire ancestral et d'en
  vivre. Grâce au mode de vie traditionnel des communautés autochtones,
  la biodiversité est peu à peu régénérée sur ces terres, généralement largement déforestées au moment de leur achat.
  Selon les pratiques des Kogis et des Wiwas, 60% à 70% des surfaces sont dédiées à la régénération environnementale, le reste est principalement utilisé pour des polycultures arborées. Le suivi des activités de régénération est réalisé grâce à des
  activités de monitoring socio environnemental. En parallèle, les élèves de l'école participeront à la réintroduction de la vie sauvage sur un espace naturel proche de l'école sur lequel ils pourront expérimenter les apprentissages à travers l'école du dehors. A coté de l'école une  parcelle de 5000 m2 doit être aménagée afin d'accueillir des espèces locales menacées par notre mode de vie: cistudes, libellules. D'autre part, ce projet implique l'achat et la restitution d'un hectare de terre en Colombie, en faveur du peuple kogi, afin de permettre à la population de se réapproprier son territoire ancestral et d'en vivre. Grâce au mode de vie traditionnel des communautés autochtones, la biodiversité est peu à peu régénérée sur ces terres, généralement largement déforestées au moment de leur achat.

Valorisation de l'environnement local : La parcelle de 5 000 m², proche de l'école, sera progressivement aménagée afin d'offrir un lieu de préservation pour des espèces locales, telles que la salamandre et la cistude, tout en permettant aux élèves de disposer d'un terrain d'observation et d'apprentissages multiples. Accessible à toutes et à tous par la suite, cette parcelle pourrait accueillir des points d'observation, un parcours sensible, des panneaux explicatifs pour encourager la réflexion collective sur les enjeux environnementaux.

Ces actions doivent se réaliser au printemps 2025, dès la fin de la collecte. L'association Tchendukua interviendra dès lors auprès des enfants et l'aménagement de la parcelle par les enfants sera progressif à partir de cette date. La soirée de restitution pour tous est prévue pour le 16 mai avec projection d'un film....