Deux classes participent cette année à un projet contes, afin de découvrir des contes de différentes origines et de différents univers qui enrichiront l'imaginaire et le bagage lexical des élèves.
Une classe de CE2 (25 élèves) et une classe de CM1-CM2 (25élèves) d'Argenteuil participent cette année à un projet contes qui s'étalera de septembre 2017 à juin 2018.
L'objectif est de découvrir dans les classes des contes de différentes origines et de différents univers pour amener les enfants à enrichir leur imaginaire et leur bagage lexical. De ces rencontres récurrentes avec les mots, entendus ou lus, qui portent les histoires, nous espérons un goût renforcé pour la lecture et une envie assumée d'à leur tour, écrire leurs propres récits.
Notre projet a commencé en Septembre dernier. Nous cherchons encore 350 euros pour les visites contées et les ateliers du musée Guimet (cela correspond à notre objectif minimum) et 350 euros pour la prestation d'un artiste conteur (c'est notre objectif optimum de 700 euros).
Dès le jour de la rentrée, nous avons commencé à lire, en lecture "offerte" un premier conte de la rue Broca, de Pierre Gripari : La sorcière de la rue Mouffetard. Nous étions installés dans une salle attenante à notre classe, que nous avons décidé de dédier, cette année, à la transmission d'histoires. De retour en classe, les élèves ont rédigé (en dictée à l'adulte) un courrier aux familles pour demander des coussins, des tapis ou des couvertures pour que la salle devienne "notre salle des contes". Le projet était lancé ...
Chaque
lundi avant
les vacances de la Toussaint,
c'est avec impatience et gourmandise qu'au retour de la pause de
midi, les élèves se rangeaient devant la salle des contes pour découvrir une nouvelle aventure de Bachir, papa Saïd ou leurs voisins de quartier. Le géant aux chaussettes rouges et Mireille, Scoubidou la poupée qui sait tout, la terrible sorcière du placard à balais et les poissons magiques de Bachir ainsi que les chaussures animées Nicolas et Tina font à présent partie de l'imaginaire partagé par la classe. Ils alimentent de régulières séances en production d'écrit pour exprimer ce que chacun a aimé dans une histoire, ou pour inventer des dialogues entre les personnages.
Au cours du mois d'octobre, nous avons étudié en lecture suivie un des contes du même recueil : "Le prince Blub et la sirène". Dans cette approche plus "raisonnée" du texte, nous avons guidé les élèves au contact des mots écrits pour renforcer et expliciter leurs compétences de lecteurs avisés : que disent les mots ? Que comprenons-nous des personnages, sans que cela soit écrit ? Que pouvons-nous imaginer de ce qu'ils ressentent, si nous essayons de nous mettre à leur place ? Le plaisir qu'ont les élèves à retrouver les personnages du conte est un atout important pour les aider à surmonter leur réticence à explorer l'écrit pour en extraire toute la richesse.
Lundi 13 novembre, nous avons vécu un moment magique avec Julie Métairie, notre première conteuse. En s'appuyant sur la musique d'un instrument que nous ne connaissions pas, la kalimba, elle nous a raconté les histoires de "Titête et Ticorps", de "La Belle et le Monstre" et de "Monsieur Lan et la Mort". Après le dernier conte, Julie a répondu aux questions des élèves. A un enfant qui lui demandait comment elle faisait pour donner l'impression à ceux qui l'écoutaient d' "être au cinéma", Julie a expliqué qu'elle ne faisait que s'appuyer sur "le pouvoir évocateur des mots" ... Nous étions bien au cœur de notre projet contes !
De novembre à décembre, les élèves ont découvert les personnages emblématiques des contes russes : tsars et tsarévitchs, paysannes ou bûcherons et la terrible (ou parfois clémente) Babayaga dans sa maison perchée sur patte de coq ...
Le mardi 5 décembre, nous sommes partis au musée du quai Branly pour assister à une visite contée d'une partie des collections (Océanie pour les CM1-CM2 et Asie pour les CE2). Nous avons poursuivi ensuite la découverte du musée en visite libre jusqu'à la pause pique-nique. L'après-midi, les CE2 ont pris part à l'atelier "Au cœur des masques", pendant que les CM1-CM2 sont partis en "mission archéo".
Mardi 5 décembre également, nous avons reçu la première lettre d'un échange de correspondance avec une classe de CP de la Réunion (où vient de partir une ancienne collègue de l'école). Il est déjà prévu que nous échangions les contes que les élèves auront préférés, contre des contes de la Réunion !
En janvier 2018, les deux classes commenceront la rédaction commune d'un conte. Nous nous passerons le relais d'une classe à l'autre pour avancer l'histoire, en nous appuyant sur un jeu de cartes à conter.
Nous souhaitons poursuivre notre projet, en particulier pour l'occasion de la semaine des langues, en mai prochain. Nous convierons des parents d'élèves à venir lire ou raconter des contes de leurs régions ou pays d'origine, en français ou dans une autre langue. Nous aimerions aussi pouvoir inviter un artiste conteur qui s'exprimerait en plusieurs langues.
Les mois de mai à juin seront aussi consacrés aux contes de Chine, et à la lecture suivie du conte musical "Le diadème de Rosée". Nous adorerions donc revenir à Paris pour visiter le musée Guimet, qui est le musée national des arts asiatiques et qui propose, lui aussi, des visites contées et des ateliers artistiques. Les découvertes faites dans les illustrations de contes et lors de nos visites de musées pourront inspirer les élèves pour la réalisation des illustrations du conte qu'ils écrivent.
Jusqu'à présent, les interventions des conteurs et la sortie au musée du Quai Branly ont été financées grâce au soutien de la mairie d'Argenteuil, des familles des élèves, et de l'association des notaires.
Grâce à nos soutiens nous avons déjà la somme nécessaire pour le transport de la sortie à Paris du mois de mai.
Et en rêvant un peu, avec vous ... nous pourrions réunir les sommes manquantes : 350 euros pour la sortie au musée Guimet et 350 euros pour l'intervention d'un dernier artiste conteur polyglotte dans nos classes.
C'est pour cela que nous faisons appel à vous !
Aidez nous à terminer en beauté notre projet de l'année ...
La présentation et le contenu de cette page ont été élaborés par et sous la responsabilité du porteur de projet et de ses élèves. Un texte de présentation, s'il est original, est protégé par le droit d'auteur
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Lundi
4 juin, nous sommes retournés à Paris, toujours avec la classe de
Sylvie, et avec des élèves de Lucie. Nous avons commencé la
journée au musée de l’Homme, juste à côté de la Tour Eiffel.
Ce musée est dans une des ailes du palais de Chaillot.
Notre guide, Camille, nous attendait. Elle nous a d’abord amenés dans la partie “Qui sommes-nous ?”. Nous avons appris que les humains sont des primates (même famille que les singes, qui ont aussi des mains très agiles) bipèdes (nous marchons sur deux jambes). Le singe qui est le plus proche (le plus ressemblant) de notre sous-famille des humains, c’est le chimpanzé.
On
a vu des animaux empaillés (naturalisés) derrière des vitrines,
c’était incroyable … Certains animaux existent encore (comme les
orang-outangs, les paons ou les renards) et d’autres n’existent
plus (comme le tigre à dents de sabre).
Dans une vitrine, il y avait aussi des cerveaux d’animaux. Celui du rat est petit parce que l’animal est petit. Mais le rat est quand même très intelligent. Nous avons aussi vu un cerveau d’éléphant : c’est très gros ! Camille nous a montré aussi une vidéo avec des éléphants à qui on avait fait une croix sur le front. On les mettait devant un miroir, et on regardait ce qui se passait. Certains éléphants cherchaient à passer derrière le miroir parce qu’ils pensaient qu’il y avait un autre éléphant en face d’eux. Mais d’autres se mettaient à toucher leur front avec leur trompe : ils avaient compris que c’était eux dans le miroir, et ils voulaient enlever la tâche sur leur front.
Nous sommes ensuite passé à la partie du musée qui s’appelle “D’où venons-nous ?”. Là, nous avons parlé de la préhistoire. Il y avait des squelettes d’hommes très anciens (entre 3 et 4 millions d’années pour les plus vieux !) qui vivaient tous sur le continent africain. Un des squelettes s’appelait Lucy. C’était celui d’une femme australopithèque. Lucy n’avait pas le même dos que nous. Elle marchait un peu debout, mais pas longtemps car c’était trop fatiguant. Nous nous sommes entraînés, sur un tapis spécial, à marcher comme elle.
Dans cette partie, il y avait aussi un moulage impressionnant d’un éléphant mort, que des anciens hommes avaient découpé avec des pierres taillées.
Pour
finir, nous sommes montés dans la partie “Où vont les hommes
?”. Là, nous avons regardé un ancien car Renault qui a été
transporté au Sénégal pour continuer à transporter des passagers.
Il avait été repeint et il était très beau ! Nous sommes montés
à l’intérieur : c’était très confortable.
Nous avons aussi vu une grande yourte. Avant les yourte étaient utilisées par des peuples nomades en Mongolie, mais aujourd’hui, on en trouve dans beaucoup de pays. En fait, les hommes échangent de plus en plus entre eux, et on trouve des objets qui voyagent sur toute la Terre.
En sortant du Musée de l’Homme, nous sommes descendus vers la Tour Eiffel. C’était vraiment magnifique !
Puis nous sommes partis vers l’école de l’Assomption de Lübeck, qui nous attendait pour le pique-nique. C’est une école très chic, avec des élèves de la petite section à la terminale : ils sont 1 500 … Nous avions un coin de cour pour nous, avec de l’ombre. Avant de partir, la directrice nous a fait visiter leur chapelle, où elle nous a un peu raconté l’histoire de l’école. Dans la chapelle, il y avait un orgue. Quand il y a une messe, c’est un des professeurs de mathématiques qui joue de l’orgue !
Au
musée Guimet, notre guide s’appelait Gabrielle. Le musée Guimet
est consacré aux œuvres d’art d’Asie.
Gabrielle nous a raconté
une partie du Ramayana (histoire du prince Rama, qui était en fait
le dieu Vishnou transformé en homme pour combattre un démon).
Nous avons cherché avec elle des statues qui pouvaient ressembler à des personnages de l’histoire qu’elle nous contait.
Nous avons trouvé une belle statue pour le prince Rama, et une très jolie pour sa femme, la princesse Sita.
Pour le singe Hanoumane, nous avons juste vu une peinture sur une armoire. Nous avons trouvé des statues effrayantes pour la femme-démon et pour son frère, le grand démon.
Pour finir, nous sommes allés dans un atelier pour fabriquer des marionnettes en papier, avec des attaches parisiennes et des baguettes de bois. Pour les couleurs, nous avons utilisé des crayons aquarellables.
Le mardi 29 mai, nous sommes partis de l’école à 7h30, pour arriver à 10h30 à l’Institut du Monde Arabe (IMA), dans le 5ème arrondissement de Paris (il y avait beaucoup d’embouteillages !).
Notre
guide, Gonzague, nous a rejoints devant l’IMA. Il nous a expliqué
que ce quartier était un des plus anciens de Paris. Ce sont des
hommes que l’on appelait les Parisis qui s’y sont installés en
premier, et qui ont donné leur nom à Paris. Cet endroit leur a plu
parce qu’il y avait l’eau de la Seine, et un peu de relief pour
se mettre à l’abri si la Seine débordait.
Il nous a amenés aux anciennes arènes de Lutèce. Dans ces arènes, quand les romains occupaient Paris (Lutèce) il y a plus de 2 000 ans, les gens pouvaient venir voir des combats de gladiateurs, avec parfois aussi des animaux. On pouvait même remplir les arènes d’eau et organiser des combats de bateaux ! Nous nous sommes assis sur les gradins, comme les habitants de Lutèce avant nous, il y a 2 000 ans !
Nous avons ensuite continué la visite du quartier (aussi appelé “quartier latin”) en passant par la rue Mouffetard, dont nous avions entendu le nom en écoutant l’histoire de “La sorcière de la rue Mouffetard” au début de l’année. C’est une rue avec beaucoup de petits restaurants et de cafés. Les étudiants viennent y manger et discuter, car il y a beaucoup d’écoles et d’universités dans ce quartier de Paris (Jussieu, la Sorbonne, Henri IV, ...).
La rue Mouffetard amène en haut de la montagne Sainte Geneviève. Là, nous sommes entrés dans l’église Saint Etienne du mont. Dans l’église, nous avons regardé les vitraux, la châsse de Sainte Geneviève et le jubé (escalier de pierre sculptée) qui est le seul existant encore à Paris. Nous avons aussi regardé l’orgue (un immense instrument de musique) et étions surpris quand Gonzague nous a dit qu’il en existait d’encore plus grandes …
En
sortant de l’église, nous sommes arrivés devant le Panthéon.
Panthéon, cela veut dire “en honneur à tous les dieux”. Il a
été construit juste avant la révolution, et on y trouve des hommes
(et des femmes) qui ont été important pour l’histoire de France.
Certains ont une une histoire très triste, comme Jeanne d’Arc qui
a fini brûlée vivante. Nous sommes descendus voir les tombeaux de
Rousseau et de Voltaire, qui étaient tous les deux écrivains et
philosophes à la même époque (XVIIIe siècle), mais qui ne
s’entendaient pas bien.
En quittant le Panthéon, nous sommes partis très vite car nous étions en retard. On a fait un petit arrêt devant un restant de mur de protection de Paris (qui datait de 1 190). Pour construire ce mur, on avait utilisé des pierres prises, notamment, aux arènes de Lutèce ! Ensuite, quand la ville a trop grandi, il a fallu le détruire.
A 12h45, nous sommes arrivés dans l’école de la rue des Boulangers, qui nous a accueilli dans sa salle de sport pour que nous mangions à l’abri (il pleuvait).
A 13h30, nous avons commencé à l’IMA une visite guidée avec Marie-George, qui nous a raconté l’histoire de la reine de Saba. C’était une reine très sage et très riche, qui habitait au Yémen (royaume de Saba). Le roi Salomon, qui était roi de Jérusalem, avait voulu faire sa connaissance. Alors la reine lui a rendu visite et ils sont tombés amoureux !
Avec Marie-George, nous avons aussi
fait un jeu de l’oie avec des questions sur ce qu’elle nous avait
raconté, et aussi sur le monde arabe (= les pays où une des langues
officielles est l’arabe).
Dans les vitrines, nous avons vu des pierres, des beaux vêtements, de l’encens, des rouleaux d’écritures différentes, des calligraphies, des selles pour monter sur les dromadaires, et même une maquette avec les mosaïques de l’intérieur d’un palais (c’est là que nous avons fini l’histoire de la reine de Saba).
Dur dur de grandir ...
Lundi 30 avril, nous avons eu la visite de Clara Guenoun, conteuse. Clara nous a raconté quatre histoires. En fait, c’était une grande histoire, celle de Louna, et dans cette histoire, il y avait trois contes.
Louna
est une petite fille qui habite Argenteuil. Tout allait bien pour
elle, jusqu’au jour où est née sa petite sœur. Louna aime
beaucoup sa petite sœur, mais elle est aussi un peu jalouse. Alors
elle demande beaucoup de chose à sa maman, et elle lui parle tout le
temps. Un jour, sa mère en a assez, et elle lui dit : « Louna,
tu me fatigues ! Tais-toi, mais tais-toi donc ! ». Et
Louna écoute sa maman : à partir de ce jour-là, elle arrête
de parler …
L’endroit préféré de Louna, c’est la médiathèque d’Argenteuil, où elle retrouve Mercedes, une animatrice pour les enfants. A la médiathèque, Louna lit beaucoup de livres.
Par exemple, elle lit l’histoire de Petit Pierre. Petit Pierre est un enfant de l’île de la Réunion, qui doit travailler dans les champs de canne à sucre pour gagner de l’argent parce que son père est mort. Dans l’histoire, Petit Pierre va utiliser une pierre avec un serpent peint dessus pour faire diminuer ses peurs. Et il va partager le pouvoir de la pierre avec tous les habitants de son village. Il va aussi découvrir qu’en parlant de ses peurs, elles diminuent peu à peu.
Louna lit aussi l’histoire d’Ivanochki, l’enfant de pierre. Ce conte-là vient d’Amérique du Nord. Il raconte l’histoire d’une femme qui a perdu ses dix frères, tous chasseurs. Un jour, le fils de cette dame, Ivanochki, qui est né après ce malheur, voit dix arcs dans la maison. Il demande à qui sont les arcs, et sa maman lui raconte la disparition de ses oncles. Alors Ivanochki décide de partir à leur recherche. Même si il est encore très petit (6 ans), sa maman accepte de le laisser partir. En chemin, il rencontre un ours. Il lui dit : « Je suis Ivanochki. Je suis l’enfant de pierre et je n’ai peur de personne ! ». Puis il saute, se transforme en pierre et écrase l’ours. L’aventure continue encore, avec un dragon et une sorcière, jusqu’à ce qu’Ivanochki libère ses oncles et les ramène à sa maman.
Enfin, Louna lit un conte norvégien qui raconte l’histoire de Georg, le petit garçon qui voulait grandir. Georg était orphelin. Les autres parents du village s’occupaient de lui, sans problème. Mais Georg avait des soucis avec les enfants de ce village : tous se moquaient de lui parce qu’il était très petit. Alors Georg, un jour, décida de partir. Il alla trouver une dame qui lui expliqua comment passer des épreuves pour réussir à grandir. Georg suivit ses conseils et partit tout seul au sommet d’une montagne, où il affronta un aigle, le froid, le vent et la nuit. Quand il revint après deux jours sur la montagne, il crut qu’il n’avait toujours pas grandi. Mais les enfants du village, eux, le trouvèrent différent et beaucoup plus grand. Et ils ne l’embêtèrent plus.
Après avoir beaucoup lu, Louna s’endort dans la médiathèque. Et tous les livres décident de mélanger leurs histoires pour lui en inventer une. Quand Louna se réveille, elle court chez elle, pour raconter cette histoire à sa maman. Après trois ans de silence, elle a recommencé à parler …
Pendant tout le spectacle, Clara a chanté, et nous a fait chanter. Elle avait apporté plein d’instruments de musique : une guitare, un harmonica, des tambours d’eau (ce sont des calebasses retournées sur l’eau, et sur lesquelles Clara tapait avec des petites masses), une kalimba (un instrument en bois avec des tiges de métal), un spring drum (un tube avec un ressort qui fait un bruit bizarre quand on le bouge, comme du tonnerre), un duf (comme un tambour avec deux peaux) … Après la dernière histoire, Clara nous a laissé essayer tous les instruments : c’était génial !
Junior, Olivia, Léane, Sofiane, Maëlyse, Ilyès, Alexandre, Yacine A, Hanna
Bonjour,
Nous avons eu, hier après-midi, le très grand plaisir de recevoir la visite de Clara Guenoun, conteuse, qui nous a joué son spectacle "Dur dur de grandir ...".
Nous allons laisser demain le soin aux élèves de raconter ce moment magique avec leurs mots, mais voici d'ores et déjà un petit aperçu du "voyage" que nous avons fait ensemble, portés par les mots et par la musique de Clara ...
Sylvie et Juliette
Les réservations sont faites !
Mardi 29 mai, nous partirons pour découvrir l'Institut du Monde Arabe, "Sur les traces de la reine de Saba". Puis nous irons nous promener dans le quartier latin, avec un guide de l'association "L'échappée Belle". Nous visiterons notamment avec lui les anciennes arènes de Lutèce, le Panthéon (où a été accueilli Pierre Brossolette) et ... la rue Mouffetard (qui a inspiré le conte "La sorcière de la rue Mouffetard").
Lundi 3 juin, nouveau départ pour la capitale, où nous visiterons le Musée de l'Homme en matinée. L'après-midi, nous nous rendrons au Musée Guimet où les CE2 prendront part à un atelier sur les marionnettes, pendant que les CM1-CM2 assisteront à l'animation "Dragons et nuages". Il ne nous reste plus qu'à trouver à proximité une école qui accepte de nous héberger pour le déjeuner ...
Bien entendu, des photos et des récits de ces journées vous seront présentés ici !
Nous sommes heureux de vous annoncer que le conte co-écrit par les deux classes est à présent terminé. Il a pour titre : "Le long voyage de la Reine du Feu pour retrouver son royaume".
Chaque élève a illustré son livre, et nous avons choisi parmi leurs dessins les illustrations du livre de la classe, qui sera bientôt prêt.
Depuis trois semaines, les deux classes participant au projet écrivent, à tour de rôle, un conte. En nous aidant de cartes à conter qui nous ont fourni les personnages principaux (une reine, un géant et ... une grenouille !), nous inventons, au fil des semaines, une histoire qui s'inspire des nombreux contes déjà lus.
En avant - première, voici les deux premiers paragraphe de ce récit, dont le titre sera choisi lorsque l'écriture sera terminée.
" Dans un certain royaume, au sommet d’un volcan, vivait la reine du feu. Cette reine était très belle, avec des cheveux roux, couleur de feu. Elle n’était pas magicienne, mais elle pouvait commander au feu de s’éteindre ou de s’allumer. Ce pouvoir ne l’avait pas empêchée de perdre une grande guerre. Et les ennemis qui avaient gagné l’avaient chassée, loin de son peuple, dans la montagne.
Un jour, en arrivant au pied de la montagne, elle vit une grenouille. C’était une grenouille venimeuse, bleue à pois orange. La grenouille coassait. La reine, curieuse, suivit la grenouille jusqu’à une grotte. Tout à coup, elle entendit un petit bruit. Elle entra dans la grotte très sombre, et vit un géant qui mesurait quatre mètres. Le géant avait l’air d’avoir froid. Il avait de grandes oreilles et des habits tout déchirés. Ses gros pieds étaient nus, il avait six orteils sur chaque pied et il avait une barbe bleue. Son regard était doux et bleu ciel. Ce drôle de géant n’avait peur que d’une seule chose : il avait une véritable phobie des petites souris blanches ..."
Nous reviendrons bientôt vers vous lorsque les visites sur Paris seront réservées.
Pour l'instant, l'écriture du conte a bien commencé (il y sera question de la reine du feu et d'un géant frileux) et nous sommes en train de découvrir des contes de Somalie, d'Egypte et du Sénégal.
Belle semaine à tous,
Sylvie et Juliette
Nous venons d'apprendre (nous découvrons le bel outil qu'est la trousse à projets), que l'objectif optimum ne pouvait être dépassé. Notre collecte s'arrête donc ici, et c'est déjà formidable !
Un nouveau grand merci à tous, et rendez-vous lundi ou mardi au plus tard pour la surprise annoncée ;)
Sylvie Caramelle et Juliette Mollet
Comment vous remercier assez ? Grace à votre générosité, notre collecte a atteint son objectif optimal en un temps record ! En plus du soulagement de savoir que nos deux prochaines journées de découverte sur Paris sont acquises, ainsi que la rencontre avec un dernier conteur ou une dernière conteuse,votre soutien si rapide nous encourage énormément, et nous motive encore plus à poursuivre et à enrichir notre tour du monde en contant ...
La collecte va se poursuivre sur le délai initialement prévu, car l'objectif optimal peut être dépassé. Nous aurons alors l'immense confort de pouvoir choisir une ou deux activité(s) "préfinancée(s)" pour clore en beauté notre année scolaire.
Lundi prochain, nous prévoyons une petite surprise pour vous avec les élèves mais ... nous ne vous en disons pas plus !
Merci à tous, de tout cœur, de notre part à tous,
Sylvie Caramelle et Juliette Mollet